Votre livre de chevet

[kynan²]

Il existe donc peut-être quelque par un manuscript secret avec tous les éléments à venir... Hmm; j'ai quelques aventuriers à rencontrer, là.

[Belphégor]

Je serais intéressé par des retours sur le livre "Le Faucon du Siam" de Axel Aylem, je l'ai vu chez mon bouquiniste à prix volé et le setting de la Thaïlande m'intéresse, cependant le synopsis au dos me laisse dubitatif, des avis du coup ?

[Xaramis]

Je serais intéressé par des retours sur le livre "Le Faucon du Siam" de Axel Aylem, je l'ai vu chez mon bouquiniste à prix volé et le setting de la Thaïlande m'intéresse, cependant le synopsis au dos me laisse dubitatif, des avis du coup ?

J'ai gardé un bon souvenir de cette trilogie, lue il y a une vingtaine d'années et qui doit trainer dans un coin de ma bibliothèque personnelle, avec d'autres livres de biographies romancées d'aventuriers "lointains".

Ce genre de destin individuel plus grand que nature, avec tout cet arrière-plan de concurrence entre nations colonisatrices, de compagnies à monopole, et d'alliances et contre-alliances avec des puissances locales, garde, finalement, une actualité notable.

[Belphégor]

AJA que le bâtard de Kosigan était à l'origine un module pour Neverwinter Nights, hé ben dis donc …

[Usher]

AJA que le bâtard de Kosigan était à l'origine un module pour Neverwinter Nights, hé ben dis donc …

Fabien Cerutti est un vieux rôliste !
A noter qu'il avait d'abord songé adapter Kosigan en BD, et puis finalement il est passé au roman, mais je crois que l'adaptation BD est toujours une idée qui lui trotte derrière la tête…

[Xaramis]

J'ai récemment lu deux courts romans policiers de Qiu Xiaolong, né à Shanghai mais vivant aux Etats-Unis d'Amérique et écrivant en anglais.
Il s'agit de deux romans parus dans la collection "piccolo noir" chez Liana Levi, et mettant en scène le fameux "juge Ti" : Une enquête du vénérable juge Ti et Le juge Ti et le poète révolutionnaire.

Une enquête du vénérable juge Ti
En un temps d’âpres luttes pour le pouvoir dans la Chine du ixe siècle, un messager impérial vient demander au célèbre juge Ti d’enquêter sur un meurtre dont est soupçonnée la poétesse courtisane Xuanji. Alors que la belle et talentueuse jeune femme croupit dans une geôle en attente de la sentence, l’enquête du juge le mène à des secrets qu’il est préférable d’ignorer.

Le juge Ti et le poète révolutionnaire
Alors qu’une partie de la population chinoise s’oppose à l’impératrice Wu et espère le retour au pouvoir de la dynastie Li, le poète Luo Binwang écrit un «Appel aux armes» et une révolte éclate. L’impératrice parvient à mater la rébellion, mais tient absolument à asseoir son autorité. Aussi charge-t-elle le célèbre juge Ti de retrouver le poète révolutionnaire, mystérieusement disparu sur le champ de bataille. Mais tous ceux qu’il interroge se font assassiner les uns après les autres… Quelqu’un cherche à effacer toutes les traces de Luo et aussi, sans doute, à détruire d’autres écrits séditieux qu’il aurait pu rédiger.

J'en ressors très mitigé. Dans les deux cas, l'ouverture de l'intrigue a retenu mon intérêt. Mais les déroulés ne m'ont pas totalement tenu en haleine. Et, si Une enquête du vénérable juge Ti se conclut sur un dilemme moral pour le juge Ti, Le juge Ti et le poète révolutionnaire me laisse une impression de fin en eau de boudin.

Qiu Xiaolong m'avait davantage convaincu avec ses polars contemporains autour de l'inspecteur Chen Cao.

[Xaramis]

Me voici plongé dans des nouvelles policières d'Okamoto Kidô, dans le recueil Fantômes et kimonos, aux éditions Piquier.

Après Fantômes et samouraïs, voici un deuxième volume où le vieux et sympathique Hanshichi raconte ses exploits de détective dans le Japon du XIXe siècle. Plein de bienveillance mais aussi de malice, Hanshichi est un détective de l’ancien temps qui sait démêler le vrai du faux, démasquer les secrets des jeunes geishas et les entourloupes des fantômes. Car dans le Japon du XIXe siècle, il arrive qu’une mystérieuse coquette en kimono se transforme en énorme chat noir, que les monstres de foire courent les rues où s’escrime un meurtrier à la lance, à moins que l’ombre maudite de la fille du marchand de saké ne vous accompagne le soir, avec de sanguinaires appétits de vengeance.
Autant d’énigmes que notre Sherlock Holmes nippon réussit à élucider dans l’ancienne ville d’Edo aux pittoresques coutumes.

Ces textes, d'une quarantaine de pages chacun au format de poche, sont plutôt des "récits policiers", où le suspense n'est pas toujours à son comble, mais qui contribuent à peindre un tableau d'Edo et d'une galerie de personnages "du peuple" (pour le dire vite). C'est presque un kaléidoscope ethnographique.

Et, pourquoi pas, une boîte à idée pour des courts "scénarios policiers" pour du JdR (pas forcément ancré dans le Japon du XIXe siècle), avec des affaires qui relèvent souvent du fait divers, tout en ayant suffisamment de saveur pour contribuer à découvrir des détails de l'univers du jeu. Comme quand la disparition d'un faucon domestiqué devient prétexte à enquête.

[Rom1]

L'action se déroule-t-elle avant la restauration Meiji ?

[Xaramis]

L'action se déroule-t-elle avant la restauration Meiji ?

Certaines des enquêtes racontées par le "héros" de ces nouvelles se déroulent avant le changement d'ère, d'autres après, des années 1850 aux années 1890, à la louche. Il raconte des affaires sur lesquelles il a enquêtées et d'autres qui lui ont été rapportées.

[Belphégor]

Un détail m'est venue à l'esprit en lisant le débat des dames, je laisserais Usher me dire si j'ai tort ou non, j'ai finis par me rendre compte que dans le Vieux Royaume les elfes ne sont jamais décrits comme ayant les oreilles en forme de pointe, une caractéristique pourtant incontournable de l'iconographie moderne de l'elfe (autant que la petite taille des nains et hobbits). Je ne sais pas si je dit vrai car j'ai la flemme de tout relire, mais si c'est le cas c'est un détail amusant et j'espère que ceux qui adapteront çà en série sauront s'en souvenir.

[Oswald]

Le détail m'échappe, je me souviens surtout d'un phrasé en rimes (ce qui a changé en cours de route, il me semble que ce n'était pas le cas initialement).

[Usher]

Un détail m'est venue à l'esprit en lisant le débat des dames, je laisserais Usher me dire si j'ai tort ou non, j'ai finis par me rendre compte que dans le Vieux Royaume les elfes ne sont jamais décrits comme ayant les oreilles en forme de pointe, une caractéristique pourtant incontournable de l'iconographie moderne de l'elfe (autant que la petite taille des nains et hobbits). Je ne sais pas si je dit vrai car j'ai la flemme de tout relire, mais si c'est le cas c'est un détail amusant et j'espère que ceux qui adapteront çà en série sauront s'en souvenir.

Sauf égarement de ma part dans un coin du texte (ce qui est toujours possible vu le volume), les elfes du Vieux Royaume n'ont pas les oreilles pointues. En ce sens, ils se rapprochent physiquement de ceux de la Terre du Milieu, mais également des alfes de la littérature norroise, où ce détail anatomique n'est pas mentionné à ma connaissance. Ce n'est qu'une hypothèse de ma part, mais les oreilles pointues proviennent peut-être d'un syncrétisme entre les elfes et les pookas, ou pucks, du folklore occidental des îles britanniques. Il n'est pas exclu non plus qu'il y ait une influence de la représentation des aegipans et des satyres de la mythologie grecque. Tolkien reprochait à Shakespeare la façon dont il avait déformé la figure de l'elfe dans Le Songe d'une nuit d'été ; or en dramaturge de la Renaissance, Shakespeare avait allègrement mélangé imaginaires classique et folklorique. (En ce sens, d'ailleurs, il est typiquement un lointain précurseur de la fantasy, en opérant un syncrétisme.)
En revanche, les elfes du Vieux Royaume ont des iris aux couleurs improbables et perçantes. C'est l'expression métonymique de leur caractère lumineux, puisque l'étymon du mot elfe, à rapprocher par exemple du latin albus, signifie blanc, dans le sens éclatant.

Le détail m'échappe, je me souviens surtout d'un phrasé en rimes (ce qui a changé en cours de route, il me semble que ce n'était pas le cas initialement).

Seule la première nouvelle où apparaît un elfe (Annoeth dans Le Conte de Suzelle) lui attribue des propos en prose. C'est dû au fait que je n'avais pas encore eu l'idée de la musicalité cachée et individualisée des discours elfiques. Dans tous les autres textes où des elfes s'expriment, ils le font avec des ïambes irréguliers (métriquement parlant) mais constants car personnalisés.

[Oswald]

Seule la première nouvelle où apparaît un elfe (Annoeth dans Le Conte de Suzelle) lui attribue des propos en prose. C'est dû au fait que je n'avais pas encore eu l'idée de la musicalité cachée et individualisée des discours elfiques. Dans tous les autres textes où des elfes s'expriment, ils le font avec des ïambes irréguliers (métriquement parlant) mais constants car personnalisés.

C'est bien ce qu'il me semblait. Après si mes souvenirs sont bons, ça date de 2009 non ? Y a-t-il d'autres choses qui ont changé en cours de route ?

[Usher]

C'est bien ce qu'il me semblait. Après si mes souvenirs sont bons, ça date de 2009 non ? Y a-t-il d'autres choses qui ont changé en cours de route ?

La première publication de Janua vera date de 2007 mais la composition du Conte de Suzelle remonte à 2003. J'ai eu l'idée des ïambes elfiques quelques années plus tard, en composant Gagner la guerre. A priori, il n'y a pas eu d'autres changements en cours de route.

[Oswald]

Bigre, c'était il y a 22 ans ! Ces histoires de date me mettent un coup de vieux. Sans vouloir le partager, tous les rôlistes savent à quel point nous sommes une espèce à l'imagination foisonnante et combien l'écriture prend de l'énergie et du temps : y aura-t-il le temps de finir toute la Matière de Leomance ?

La jurisprudence G.R.R. Martin en toile de fond.