Ce qui dénote un fossé entre, d'une part, ce que le réalisateur (et ses conseillers) ont en tête et, d'autre part, une certaine réalité des choses (ne serait-ce que les éléments matériels - les costumes, l'armement, etc. - qui sont quand même très bien connus) et le lien avec l’œuvre adaptée.
Dans les extraits que j'ai vus, j'ai cru que la plupart des personnages étaient sorties du film La fille de d'Artagnan. Une sorte de Vingt ou trente ans après, si j'ose dire.
Ce film de Bertrand Tavernier n'est pas un sommet du cinéma, mais, au moins, Philippe Noiret, Sami Frey, Jean-Luc Bideau et Raoul Billerey (cinquantenaire, sexagénaires ou septuagénaire au moment du tournage) ont le "bon" âge pour ce récit. Au point que ces personnages de mousquetaires vieillissants, perclus de rhumatismes, sont plus savoureux que celui d’Éloïse d'Artagnan.
