Histoires et humanités
Modérateur : Le Guet
- Caracalla
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Re: Histoires et humanités
Pour une approche historique, je te conseil l'excellent Le roi Arthur d'Alban Gautier, PUF, 2019, 190 p.
Tu trouveras une fiche de lecture sur le site des Clionautes.
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- Usher
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Te Deum pour un massacre
Re: Histoires et humanités
Ce sont même des traductions, parce que le roman (l'ancien français) est encore une langue à déclinaisons.

Les traductions ne manquent pas dans les éditions poches (Belin, Folio Classique, Livre de Poche). Pour les curieux, la collection Lettres gothiques (au Livre de Poche) publie des éditions bilingues ancien français/français moderne.
- Belphégor
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Re: Histoires et humanités
À l'heure actuelle quelle est la meilleure traduction de l'Énéide de Virgile ? pas en terme historiques mais en terme d'esthétique, de qualité de la prose.
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- Fifre
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Re: Histoires et humanités
A lire en regard de Lavinia par Ursula Le Guin !
- Belphégor
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Re: Histoires et humanités
Auriez vous des lectures à recommander qui s'intéressent au cas de ce qu'on appelle faussement les "hordes barbares" ? Style les Huns, les Mongols plus tout les autres que je ne connais pas. Je cherche des ouvrages qui abordent la question de façon "thématique" plutôt que purement historico chronologique pour examiner telle culture de la date X jusqu'à la date Y. Contrairement à mes demandes précédentes je ne cherche pas à préparer une campagne mais simplement à approfondir ma connaissance de cet archétype.
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Re: Histoires et humanités
https://www.fnac.com/a17443446/Marie-Favereau-La-Horde
Apparemment c'est le truc récent au niveau historio.
AJOUT : bon alors en fait, quand j'ai donné cette ref, j'avais pas lu le livre, ça m'a donné envie de le lire et c'est très décevant. Mis à part le côté chrono et info factuelle qui est toujours bien parce que c'est pas des trucs forcément connu l'analyse est désastreuse, faisant un usage non maîtrisé de notions violemment anachroniques.
et sur les vikings (je sais pas si ça entre dans cette catégorie) y a Pierre Bauduin
https://www.tallandier.com/livre/histoi ... vikings-2/
Apparemment c'est le truc récent au niveau historio.
AJOUT : bon alors en fait, quand j'ai donné cette ref, j'avais pas lu le livre, ça m'a donné envie de le lire et c'est très décevant. Mis à part le côté chrono et info factuelle qui est toujours bien parce que c'est pas des trucs forcément connu l'analyse est désastreuse, faisant un usage non maîtrisé de notions violemment anachroniques.
et sur les vikings (je sais pas si ça entre dans cette catégorie) y a Pierre Bauduin
https://www.tallandier.com/livre/histoi ... vikings-2/
- Belphégor
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Re: Histoires et humanités
Dans le cadre d'un univers de Fantasy "fait maison" je cherche des sources d'inspirations pour écrire ce qu'on pourrait appeler en des termes modernes une "organisation non gouvernementale" qui use et abuse d'une "armée privée" à sa disposition. Je ne sais pas si mon objectif est clair mais pour prendre un exemple parlant je cherche à faire ma propre version de la garde des ombres de Dragon Age, ou de la Garde de nuit de westeros : des organisations où les gens qui y entrent abandonnent leur ancienne vie pour jurer d'être dévoué corps et âmes à leur nouvelle famille. Je cherche des exemples d'organisations similaires dans l'histoire sur notre terre à nous, de ce que je crois comprendre les organisations qui s'en rapprocheraient le plus seraient : les templiers, les teutoniques ou encore la légion étrangère française.
- Usher
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Te Deum pour un massacre
Re: Histoires et humanités
Dans un domaine commercial, je te recommanderais de t'intéresser aux différentes Compagnies des Indes, en particulier les compagnies française et britannique. Elles ont été de véritables puissances dans leurs Etats respectifs et se sont fait la guerre pour prendre le contrôle de l'Inde au XVIIIe siècle. En d'autres termes, ces compagnies ont fini par contrôler des territoires plus vastes que leur métropole d'origine.
- kynan²
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Re: Histoires et humanités
Ca paraît évident, mais faut-il citer les diférentes mafias, italiennes, japonaises, etc ?
Plus ancien, outre les mercenaires, avec ou sans ruptures de ban, il y a les pirates, pas toujours solitaires.
Enfin, tous les mouvements de "libération" en lutte politique et armée contre le gouvernement dont ils relèvent : FARC, Jacques, il en est pour toutes les époques.
Plus ancien, outre les mercenaires, avec ou sans ruptures de ban, il y a les pirates, pas toujours solitaires.
Enfin, tous les mouvements de "libération" en lutte politique et armée contre le gouvernement dont ils relèvent : FARC, Jacques, il en est pour toutes les époques.
- Xaramis
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Re: Histoires et humanités
Même si la suggestion de coche pas toutes les cases de la question initiale (par exemple, ses membres n’abandonnent pas « leur ancienne vie pour jurer d'être dévoué corps et âmes à leur nouvelle famille »), j’appuie la suggestion d’Usher sur le regard à porter sur les « grandes compagnies à charte » de commerce.
La compagnie britannique des Indes orientales (East India Company, qui n’a pas hésité à se qualifier d’Honourable, ce qui – à distance historique – ne manque pas d’ironie) en est, à mes yeux, l’exemple sommital. Fondée à la fin du règne d’Elisabeth I, à une période où l’Angleterre commençait à se faire une place sur les mers, elle perdure jusque dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle.
Et elle présente de nombreux ingrédients d’inspiration pour une « organisation non gouvernementale qui use et abuse d'une armée privée à sa disposition » (sans prétention, bien sûr, à l’exhaustivité de la liste qui suit).
Un quartier général à Londres, avec ses propres quais et chantiers, son propre établissement de formation de ses employés administratifs.
Une administration par des gouverneurs et directeurs, qui est parfois un nid de vipères où les basses manœuvres foisonnent.
Son propre drapeau (basé, certes, sur celui du royaume), son propre blason.
Des établissements par-delà les mers, tout au long de ses routes commerciales, dont des postes commerciaux très développés (factories).
Des pratiques commerciales monopolistiques et dénuées de scrupules, vis-à-vis de leurs « fournisseurs » outre-mer comme des artisans sur le sol anglais (concurrencés par les produits importés).
Des manipulations de la Bourse, avec des bulles spéculatives.
Des opérations de conquête armée, des guerres contre des puissances locales (en Inde, au Népal, etc.), des répressions armées de soulèvements locaux (dont des soulèvements de ses propres troupes « indigènes »). Et même des engagements militaires au côté des forces britanniques, contre l’armée française et les troupes de la Compagnie française des Indes orientales.
Une armée privée, en Inde, organisées en régiments d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie, et dont les effectifs ont parfois été supérieurs à ceux de la totalité de l’armée anglaise.
Une flotte privée, dont les navires – surnommés Indiamen – sont à la fois de grands cargos (parmi les plus gros de leurs temps) et de puissants navires de combat (certains portent une trentaine ou une quarantaine de canons).
Une domination – à son propre titre – d’une grande partie du sous-continent indien, au point qu’on parle de la Company Rule in India, ou de Company Raj.
Une pratique du commerce d’esclaves, même si ce n’était pas au cœur de son activité centrale.
La compagnie britannique des Indes orientales (East India Company, qui n’a pas hésité à se qualifier d’Honourable, ce qui – à distance historique – ne manque pas d’ironie) en est, à mes yeux, l’exemple sommital. Fondée à la fin du règne d’Elisabeth I, à une période où l’Angleterre commençait à se faire une place sur les mers, elle perdure jusque dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle.
Et elle présente de nombreux ingrédients d’inspiration pour une « organisation non gouvernementale qui use et abuse d'une armée privée à sa disposition » (sans prétention, bien sûr, à l’exhaustivité de la liste qui suit).
Un quartier général à Londres, avec ses propres quais et chantiers, son propre établissement de formation de ses employés administratifs.
Une administration par des gouverneurs et directeurs, qui est parfois un nid de vipères où les basses manœuvres foisonnent.
Son propre drapeau (basé, certes, sur celui du royaume), son propre blason.
Des établissements par-delà les mers, tout au long de ses routes commerciales, dont des postes commerciaux très développés (factories).
Des pratiques commerciales monopolistiques et dénuées de scrupules, vis-à-vis de leurs « fournisseurs » outre-mer comme des artisans sur le sol anglais (concurrencés par les produits importés).
Des manipulations de la Bourse, avec des bulles spéculatives.
Des opérations de conquête armée, des guerres contre des puissances locales (en Inde, au Népal, etc.), des répressions armées de soulèvements locaux (dont des soulèvements de ses propres troupes « indigènes »). Et même des engagements militaires au côté des forces britanniques, contre l’armée française et les troupes de la Compagnie française des Indes orientales.
Une armée privée, en Inde, organisées en régiments d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie, et dont les effectifs ont parfois été supérieurs à ceux de la totalité de l’armée anglaise.
Une flotte privée, dont les navires – surnommés Indiamen – sont à la fois de grands cargos (parmi les plus gros de leurs temps) et de puissants navires de combat (certains portent une trentaine ou une quarantaine de canons).
Une domination – à son propre titre – d’une grande partie du sous-continent indien, au point qu’on parle de la Company Rule in India, ou de Company Raj.
Une pratique du commerce d’esclaves, même si ce n’était pas au cœur de son activité centrale.
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Une dose d'actu JdR avec le Fix
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- Oswald
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Re: Histoires et humanités
Je rebondis, un peu tard. Mais la description d'une ONG qui use et abuse d'une armée privée, cela m'a fait tout d'abord penser aux Templiers avec une implantation européenne etc.
C'est peut-être basique, mais cela me semble plus "contemporains" de tes exemples Belphégor. Les sources, cela ne manque pas. Pour en revenir aux exemples que tu cites, et notamment la Garde de Nuit, tu as aussi la fraternité sans bannières qui peut peut-être t'inspirer : https://gameofthrones.fandom.com/fr/wik ... i%C3%A8res
C'est peut-être basique, mais cela me semble plus "contemporains" de tes exemples Belphégor. Les sources, cela ne manque pas. Pour en revenir aux exemples que tu cites, et notamment la Garde de Nuit, tu as aussi la fraternité sans bannières qui peut peut-être t'inspirer : https://gameofthrones.fandom.com/fr/wik ... i%C3%A8res
- kynan²
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Re: Histoires et humanités
Attention à la notion de "non gouvernementale" toutefois : Les Templiers, ça relève du Pape, et le Pape est un chef d'état puissant au XIe siècle. La Légion étrangère, pareil, ça n'a rien de "non gouvernemental". La Compagnie des Indes, par contre est une entreprise privée effectivement.
- Oswald
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Re: Histoires et humanités
Tu as entièrement raison pour le Pape, Kynan², merci pour le rappel !
Pour l'Honorable Compagnie des Indes Orientales, la fondatrice reconnue est Elisabeth Ier puisqu'elle en autorise la création par Charte et c'est d'ailleurs la couronne qui après 1857 et la révolte des cipayes annexe l'Inde qui devient le Raj britannique. Une nationalisation en somme.
Pour l'Honorable Compagnie des Indes Orientales, la fondatrice reconnue est Elisabeth Ier puisqu'elle en autorise la création par Charte et c'est d'ailleurs la couronne qui après 1857 et la révolte des cipayes annexe l'Inde qui devient le Raj britannique. Une nationalisation en somme.
- kynan²
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Re: Histoires et humanités
De tous temps, une ONG qui devient prospère attire l'attention des gouvernements 

- Belphégor
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Re: Histoires et humanités
J'aurais une question car je cherche des sources pour une inspi, durant l'époque qu'on attribue à celle du Far West et des cow boy, je voulais savoir s'il y avait une zone géographique comme une région ou une ville qui échappait tellement au contrôle du gouvernement que les criminels et bandits y ont installés leur propre société, à la manière de l'île de la tortue des pirates, est-ce qu'il a existé une île de la tortue des criminels de l'ouest ?