N'hésitez pas à poster dans ce fil : il n'est pas scruté par les juges de l'Inquisition !

Modérateur : Le Guet
La fiche du jeu sur le site du GROG en dit un peu plus, notamment sur le système de jeu.Alors que la magie et les créatures surnaturelles prolifèrent dans tout le pays, la reine Elizabeth a adopté une loi contre les conjurations, les enchantements et la sorcellerie en 1563, rendant la punition pour les actes de magie sévère. En 1564, John Dee et Francis Walsingham ont convaincu la reine d'adopter un amendement à la loi - The Dee Sanction - autorisant la pratique de la magie pour la défense du royaume.
Vous êtes un agent de Dee, pas par choix, mais par sens tordu d'auto-préservation. Quelque part entre la conscription et la pénitence, vous travaillez pour Walsingham et Dee pour faire amende honorable, avec un faible espoir de pouvoir utiliser vos talents pour gagner votre pardon et votre absolution.
Vous pouvez voir la lumière au bout du tunnel. Si seulement vous pouviez dépasser les ombres de votre passé et les horreurs du présent…
Très bon petit ouvrage (je l'ai backé ET lu, mais pas testé), mais le jeu est très axé occulte / magie. Je l'avais pris plutôt pour de l'inspiration Nephilim donc ça ne m'a pas dérangé.Xaramis a écrit : ↑30 sept. 2022, 13:20
J'ouvre le bal avec le jeu anglophone The Dee Sanction, publié chez Just Crunch Games, et présenté comme "Adventures in magick and politics across supernatural Tudor Europe" :
https://thedeesanction.com/
Merci pour ce retour !
Pour les curieux, même si c'est passé :Nous sommes en l’an de grâce 1569 en pleine guerre de religion à Belloc.
La troisième guerre de Religion vient d’éclater suite à la décision du roi, Charles IX, toujours sous l’influence de Catherine de Médicis, d’ordonner l’arrestation du prince de Condé un des chefs Huguenots, car la Reine Jeanne d’Albret les avait rejoints à La Rochelle. Contraints de reprendre les armes, les protestants doivent affronter une nouvelle fois les catholiques.
Jarnac • 13 mars 1569
L’arrière-garde protestante menée par l’amiral de Coligny est menacée par toute l’armée catholique qui passe la Charente à proximité de Jarnac. Les Huguenots, en forte infériorité, mènent un combat désespéré. Menacés d’être tournés sur leur droite par les reîtres, les Protestants reculent en bon ordre.
Condé, à la tête de 300 lances, se jette dans la bataille afin de retarder la progression ennemie. Les gendarmes ne parviennent à bousculer les Catholiques que pour un temps. Au plus fort de la charge, Condé est désarçonné ; immobilisé, il tend son épée à un gentilhomme catholique en signe de reddition. C’est alors que Montesquiou, capitaine de la garde du Roi, intervient en criant « Tuez…Mordiou…Tuez ! » et tire un coup de pistolet à bout portant, tuant le Prince sur le coup. Maîtresse du champ de bataille, l’Armée Royale ne saura pas profiter de cette victoire.
Arques • 21 septembre 1589
Henri IV attend, à proximité de Dieppe, des renforts et de l’argent en provenance d’Angleterre. Les Ligueurs, menés par le Duc de Mayenne, souhaitent empêcher ce débarquement et attaquent les troupes royales retranchées au croisement de deux vallées. L’attaque des Ligueurs menée de front par la cavalerie et sur l’aile gauche par les lansquenets se brise sur les solides défenses des Royalistes. Ceux-ci contre-attaquent et ramènent l’ennemi sur les positions de départ.
Sans aucune solution pour percer les défenses, les Ligueurs se retirent et laissent la victoire au Roi. Celui-ci exprimera sa joie à son compagnon d’arme absent ce jour : « Brave Crillon, pendés-vous de n’avoir été icy près de moy .. ».
Le jeu comporte :
• Deux cartes de format 59 x 41 cm, dont une imprimée au verso
• 216 pions et marqueurs recto-verso prédécoupés
• Un livret de règles et scénarios
• Une aide de jeu en couleur.