Inspirations fictionnelles "papier" (romans, BD, etc.)

[Oswald]

Nightprowler?

[Caldou]

Il y a la série des Pardaillan de Michel Zévaco qui se passe pendant la période, notamment les deux premiers.
Bon, ça a plus d'un siècle, donc les détails historiques sont... flous mais quand j'ai découvert en étant ado, j'avais bien aimé ^^

[Yrion Celak]

En inspiration s'approchant du thème (cape et épée anthropomorphique), il y a l'excellente série de bande dessinée De cape et de crocs, dont les principaux héros sont Don Lope de Villalobos y Sangrin, un loup hidalgo espagnol, et Armand Raynal de Maupertuis, un renard bretteur gascon.

[Xaramis]

La trilogie Le bois des vierges, de Béatrice Tillier, au dessin et aux couleurs, et de Jean Dufaux, au scénario, mêle humains et animaux anthropomorphes, dans une ambiance que je trouve très tedeumesque.
https://www.bedetheque.com/serie-17184- ... erges.html

[Xaramis]

Pas vraiment une inspiration "Stricto sensu" mais il m'est venu en tête une étrange idée que j'ai besoin d'écrire. Faire jouer une campagne sur les guerres de religions mais qui se situerait dans un monde habitait par des animaux anthropomorphiques, exactement comme dans le roman de renart.

À l’été 2020, j’avais commis, pour les colonnes du Fix, l’article Lapin samurai et chat détective – Les jeux à animaux anthropomorphes.
C’est un genre pour lequel j’ai une affection de longue date et, comme la plupart de mes affections rôlistiques, elle porte sur des JdR aux destins éditoriaux discrets et courts…

Et je leur garde mon affection malgré les critiques que j’ai pu lire, ici ou là, sur le fait que les JdR (ou BD) à animaux anthropomorphes prônent une ségrégation (puisque la majorité des espèces représentées ne peuvent se reproduire entre elles) ou sont insultantes pour ces animaux auxquels on prête des caractères caricaturaux (le chien fidèle, le chat malin, le taureau bas de plafond, etc.).

Cela dit, un JdR à animaux anthropomorphes d’ambiance tedeumesque retiendrait assurément mon attention. Parce que je vois l’approche anthropomorphe comme une manière de dessiner des archétypes humains (avec, certes, des caractères physiques et mentaux taillés à la serpe), plutôt que directement comme des animaux.
Comme je l’avais pointé dans mon article, les univers abordés dans des JdR à animaux anthropomorphes sont variés sont très variés, et offrent des tons très différents. Par exemple, Là où le jeu Le verbe et l’épée (motorisé par Savage Worlds) avait traduit l’esprit de théâtre comique des BD de la série De cape et de crocs citée dans un message plus haut, les jeux qui ont adapté la série Usagi Yojimbo ouvrent la voie à des ambiances potentiellement plus sombres.

Un univers tedeumesque anthropomorphe me semble un bel objectif de création !

[Xaramis]

J’avais lu, voilà déjà une vingtaine d’années, le roman A Famine of Horses, de PF Chisholm (un des noms de plume de Patricia Finney), dans sa traduction française (Les sept cavaliers). Il s’agit d’un roman historico-policier, à la frontière anglo-écossaise à l’ère elisabéthaine, qui ouvrait une série de neuf livres, parus de 1994 à 2018. Le personnage central est Robert Carey, une figure historique, un petit gentilhomme qui a dû quitter Londres et la cour pour diverses raisons (dont des histoires de dettes) et qui prend ses fonctions comme « deputy warden » d’une des trois « marches » de cette frontière agitée.
Ce territoire est celui des clans de « Border Reivers », seigneurs-brigands pris dans des réseaux d’alliances et d’inimitiés, de raids de vol de détail et de représailles.
https://en.wikipedia.org/wiki/Border_reivers

Pour l’anecdote, j’ai recyclé une partie de l’intrigue d’A Famine of Horses dans un scénario co-écrit avec Yodram pour le supplément Nunquam Polluta de la nouvelle édition de Te Deum, en le dépaysant en Basse-Navarre.

J’ai récemment acquis la quasi-intégralité des romans de cette série de PF Chisholm :
https://www.patriciafinney.com/series/s ... -chisholm/

Je m’embarque donc à nouveau vers la frontière anglo-écossaise, avec le double regard d’un amateur de polars historiques et d’un amateur de Te Deum pour un massacre.

De là à penser que je cherche à m’imprégner d’inspirations de plume pour la gamme… Il faudra voir si je me plonge aussi dans des ouvrages « non fictionnels » sur cette frontière et sur les Border Reivers.

[pitche]

Pas vraiment une inspiration "Stricto sensu" mais il m'est venu en tête une étrange idée que j'ai besoin d'écrire. Faire jouer une campagne sur les guerres de religions mais qui se situerait dans un monde habitait par des animaux anthropomorphiques, exactement comme dans le roman de renart.

Question JDR et animaux antromorphes, j'ajouterai l'excellent Okimba avec ces animains
C'est plutôt "africain/shaman" mais c'est très intéressant et fort cohérent où jouer un animal n'est pas un artifice mais un véritable parti pris de partie.

[Xaramis]

En clin d’œil à un scénario de Jean-Philippe, intitulé "Mais quoy, ils ne portent point de haut de chausses" et qui met en scène des "Indiens" dans Paris, la BD Antipodes, de David B. (scénario) et Éric Lambé (dessin).

La présentation sur le site de l'éditeur :
https://www.casterman.com/Bande-dessine ... 2203257726

David B. et Éric Lambé, duo de prestige, nous livrent une aventure et une réflexion sur la nature humaine

Au milieu du XVIᵉ siècle, l’aventurier français Villegagnon installe une colonie sur un îlot proche de la côte brésilienne. Afin de communiquer avec les Indiens Tupinambas, il charge Nicolas, jeune catholique français, d’apprendre leur langue et de servir d’intermédiaire. Échappant de justesse au cannibalisme des Indiens grâce à ses talents de chanteur, Nicolas s’intègre peu à peu à la tribu : il vit nu, épouse une Indienne nommée Pépin, et mange même du Portugais ! Il tente surtout de comprendre les coutumes et croyances de ses nouveaux compagnons. Persécutés de toutes parts par des démons réels et imaginaires, les Tupinambas décident de partir en quête de la « Terre sans Mal », pays mythique qui devrait les éloigner définitivement du malheur. Mais la réalité s’avérera beaucoup plus dure pour les Tupinambas, Pépin et Nicolas…

Une critique :
https://casesdhistoire.com/emantipodes- ... -religion/