Votre livre de chevet

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Modérateur : Le Guet

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Belphégor
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Re: Votre livre de chevet

Message par Belphégor »

J'aurais une requête particulière à faire à destination des gens qui s'y connaissent bien en histoire.

Parmi les historiens, présents ou passés, qui est celui qui selon vous possède le style littéraire le plus "romanesque" ?

Je cherche un historien qui présenterai son travail quasiment comme on présenterai une fiction, allant peut être jusqu'à inventer des dialogues à ses sujets historiques, un peu à la manière de Platon dans ses dialogues socratiques ou de Xénophon dans l'Anabase.
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Usher
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Re: Votre livre de chevet

Message par Usher »

Ta demande s'écarte assez radicalement des conceptions actuelles de l'historiographie. :D

Quelques pistes, ceci dit :

Le Dimanche de Bouvines, de Georges Duby. Un style parfois plus proche du… commentaire sportif que du roman, mais c'est magistralement écrit et ça se lit tout seul.(Et c'est un grand classique.)
Montaillou, village occitan, d'Emmanuel Leroy-Ladurie. C'est de l'anthropologie historique sur un village du XIVe siècle ; c'est enlevé, acerbe et formidablement documenté puisque cela repose sur l'exploitation des interrogatoires de toute une population villageoise par l'Inquisition. Et c'est un autre grand classique.
La Sorcière, de Jules Michelet. Ou l'histoire de la sorcellerie à travers l'histoire fictive d'une sorcière qui traverse les siècles. On est clairement dans l'écriture romanesque, d'un style assez romantique, mais composée par un grand historien du XIXe siècle. Il y a des pages superbes, en avance sur son époque à propos de la condition féminine.
Le Désastre de Pavie, de Jean Giono. Un livre d'histoire écrit par un romancier. Historiquement, disons que c'est parfois très sujet à caution ; stylistiquement, c'est du Giono. Parfois ardu, mais superbe. L'évasion du connétable de Bourbon ou la capture de François Ier pendant la bataille de Pavie sont des moments d'anthologie.

PS : Ces quatre titres restent nettement plus descriptifs, explicatifs et argumentatifs que dialogiques.
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Rom1
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Re: Votre livre de chevet

Message par Rom1 »

Les Mémoires historiques, de Sima Qian.
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Belphégor
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Re: Votre livre de chevet

Message par Belphégor »

Usher a écrit : 27 avr. 2024, 11:40 Ta demande s'écarte assez radicalement des conceptions actuelles de l'historiographie. :D
Mais tu as tout à fait raison Usher et c'est justement parce que mon objectif n'est pas historiographique, mais littéraire. Je voudrais voir jusqu'à quel point un livre qui se réclame de l'histoire peut emprunter aux procédés de la fiction. Si je cite Xenophon dans mon précédent message, c'est pas pour rien, pas grand monde fait de l'histoire comme çà aujourd'hui.
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Caracalla
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Re: Votre livre de chevet

Message par Caracalla »

Je plussoie à la liste d'Usher, c'est celle que j'aurais donné aussi.
Je rajouterais peut-être les ouvrages de Corbin, en particulier Le village des cannibales ou Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot.
Et encore évidemment Paul Veyne, en particulier l'essai Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?

Pour aller sur les marges de la discipline, sur les marges intérieures je dirais Jacques Benoist-Méchin, (par exemple Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié) ; pour les marges extérieures, d'histoire du temps présent (de l'époque …), Le monde d'hier de Zweig est formidable (mais là on passe au romancier qui est davantage dans le témoignage que dans l'histoire). Du coup on peut revenir à Marc Bloch et son Étrange défaite
Bon j'arrête, sinon je ne vais jamais me taire. :lol: :lol: :lol:
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Oswald
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Re: Votre livre de chevet

Message par Oswald »

Belphégor a écrit : 27 avr. 2024, 07:51 J'aurais une requête particulière à faire à destination des gens qui s'y connaissent bien en histoire.

Parmi les historiens, présents ou passés, qui est celui qui selon vous possède le style littéraire le plus "romanesque" ?

Je cherche un historien qui présenterai son travail quasiment comme on présenterai une fiction, allant peut être jusqu'à inventer des dialogues à ses sujets historiques, un peu à la manière de Platon dans ses dialogues socratiques ou de Xénophon dans l'Anabase.
C'est assez drôle, c'est justement ce qui m'a fait déprécier le Richelieu de Max Gallo, ce côté romanesque. Que je te recommande parce que... je ne l'ai pas aimé ?
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Ohtar Celebrin
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Re: Votre livre de chevet

Message par Ohtar Celebrin »

Suite à mon message sur le Discod de la Cour, voici un "petit" retour de lecture de Véridienne de Chloé Chevalier...


Véridienne, premier tome du Récit du demi-Loup qui tient moins qu'à moitié debout.

J'ouvre ce roman sans attente particulière.
J'ai trouvé son titre dans une liste d'autrice de littérature de l'imaginaire au coté de Samantha Shannon (bien mais sans plus) et Mary Robinette Kowal (la grande classe ! )

Première mauvaise surprise, c'est une histoire de princesses.
Si certain.es sont fascinés par les têtes couronnées, ce n'est clairement pas mon cas.
Notez bien que certaines histoires de prince·sse ou autres nobles sont très chouettes mais c'est souvent un point de vue facile et conformiste.
Les seules personnes dignes d'intérêt dans cet univers seraient les "grands de ce monde"?
Eux seules à même de nous faire vibrer, eux seuls confrontés a des enjeux suffisants, eux seuls capable de les embrasser ?
Bof.
Mais passons car vraiment ce n'est pas là le cœur du problème de ce livre.


Comme je le disais, ce roman ne tient pas debout.

Voilà le contexte :
Un royaume médiévalisant séparé par une chaîne de montagnes.
L'une des moitiés est dirigée par le roi depuis la capitale, l'autre par un intendant à cause de la chaîne de montagne difficile à franchir.
Le royaume est guerre contre son voisin de l'est.
L’histoire est sensée être racontée par les « suivantes » des princesses longtemps après les faits.

La coutume veut que le roi, chaque fois qu'il devient papa, quitte seul son palais, parcours seul son royaume (en guerre vous vous souvenez ?) et trouve un enfant du même sexe que le sien, mais né un jour après.
Il doit alors l'arrache à ses parents pour qu’il soit élevé avec son propre enfant comme "Suivant" ou "Suivante".
C’est déjà une coutume à laquelle je ne peux pas croire un instant.
Le roi se ballade seul pendant des semaines pour trouver un enfant, donc ne dirige plus son pays et s’expose à des risques inconsidérés, il est sensé rapporter un enfant né à une date précise dans un pays où l’alphabétisation est rare et qui ne connait visiblement pas le registre d'état civil.
Et comble du comble, il est sensé ramener seul un nourrisson de moins d’un mois… sans nourrice justement, donc sans lait pour le sustenter !!!
Qui a pondu un truc aussi irréaliste et stupide ???

Le père du roi actuel, avant de mourir. décide de placer son fils cadet au lieu d'un intendant pour diriger la seconde partie du royaume.
Et le nome roi...
Du coup on a deux rois, deux royaumes, l'un théoriquement inféodé à l'autre.
L'aîné a le royaume du nord, le cadet le royaume du sud.

Le roi du nord a un fils puis les deux rois ont une fille quasi simultanément.

Une fois ado, le fils du roi du nord est envoyé a la guerre contre l'ennemi de l'est et on n'entends plus parler de lui.
Oui, le père envoie l'héritier du trône en première ligne et s'en désintéresse.
Super logique.
La guerre n'a aucune répercussion dans le royaume.
Et il n'y a même aucune nouvelle, aucune lettre, aucun rapport militaires, rien.
Seul truc c'est qu’il n'y aura pas d'armée au nord lorsque celle du sud va dé**nner.

Car au sud il y a une armée.
Une armée d’élite sortie de nulle part et loyale au pays du sud !
Trop bien.
Mais loyale, hin, pas contrôlée.
Le sud a donc une super force de défense mais que le gouvernement royal ne contrôle pas.
Que pourrait-il se passer de travers ?
Bien sûr personne ne finance cette armée, personne ne paie les militaire qui n’ont pas de famille, c’est magique c’est une armée d’élite de fantasy, pourquoi essayer d’être cohérent ou réaliste ?

Alors que les princesses sont ados, le roi du sud meurt accidentellement en promenade.
Sa femme se suicide. ( Soupirs ) En laissant sa fille pas encore en âge de gouverner. (re-soupir)
Son "Suivant" est nommé régent de la princesses.
Le régent abdique immédiatement en faveur du roi du nord.
WTF ?
Les nobles ne sont pas contents, c'est une trahison !
Prennent-ils possessions de la princesse pour désigner un autre régent parmi eux ?
Non.
Prennent-ils possession du palais ?
Non.
Il vont se réunir dans un mois et discuter.
Tous les serviteurs du palais s'en vont.
Pourquoi ?
Parce-que !
Y-a-t-il une garde royale fidèle à la famille ?
Non.

Le général de l'armée d’élite loyale au pays mais pas contrôlée par le pouvoir royal prend le pouvoir.
Quelle surprise !!
Franchement, comment le pouvoir royal aurait-il pu se douter qu'une force d'élite incontrôlée dans son royaume serait une mauvais idée ?
Le général chasse l'ex régent et la princesse avec sa suivante qui s'en vont comme des mendiants.
(Garder un moyen de pression ? S'offrir une légitimité au trône par le mariage ? Pourquoi faire ? Pourquoi le général serait-il plus logique que les autres ? )
La famille royale n’a aucune relation chez les noble ? Pas un cousin au second degré pour leur ouvrir sa porte ?
Même discrètement ?
Non non non.

Donc les trois s’en vont à pied par les routes pour traverser le pays incognito et la chaîne de montagne très difficile à traverser en temps normal mais là ça va être l’hiver. Trop bien.
Pendant le trajet, l’ex Suivant du roi, ex régent de la princesse prends des notes compromettantes pour lui sur son carnet car c’est un truc de suivant de prendre des notes... et choisis pour guide le type le plus louche du coin.

Le roi du nord entend des rumeurs inquiétante venues du sud mais comme c'est un attentiste, il ne bouge pas le petit doigt.
Même pas envoyer un messager.
Après tout il ne prend pas non plus de nouvelle de son fils à la guerre ni de la guerre elle-même.…

Après quelques aventures la princesse et la suivante arrive chez le roi du nord qui l’accueil chez lui mais ne fait rien envers le royaume du sud vu que son armée à lui est à la guerre à l’est.
Il ne fait rien non plus pour prendre des nouvelles de la guerre à l’est.

Comme les princesses et leur suivantes sont des ados, elle deviennent copines et prennent l’habitude se descendre quelques pintes à la taverne du bourg voisin… mais pas de soucis, personne ne les reconnaît car… elles portent de longues capes !!!

Tout est aussi stupide que ça.
Ça ne tient pas debout.
Le seul point positif, puisqu’il faut bien en trouver un et finir sur une note moins calamiteuse est la relation toxique qui s’installe entre les deux princesses.

Voilà, si vous avez l’occasion de voyager en Véridienne, passez votre chemin.
Râler moins, rôler plus !
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kynan²
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Re: Votre livre de chevet

Message par kynan² »

Ca semble horrible ! :D
Dépêche-toi de te laver le cerveau avec quelque chose de mieux, sinon tu vas te princessifier et ouvrir une chaine TikTok pour poster tes selfies.
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Ohtar Celebrin
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Re: Votre livre de chevet

Message par Ohtar Celebrin »

Comme je le disais sur le Discord, en ce moment j'ai du mal a finir les romans.
Si Véridienne est le pire de la serie, ce n'est pas le seul que j'ai laissé tombé en ce moment.
Alors voici trois retours ayant juste précédé Véridienne.
L'un ne correspond pas à ce que je peux lire en ce moment et n'est pas à blâmer, le second est un pavé bourré d'anachronisme, le troisième je l'ai fini et il m'a bien plut..
.

« Subtil béton » par le collectif « Les agroméré·es »

L’histoire d’une isurrection ratée dans une ville ressemblant à Cherbourg mais pas tout à fait, dans un pays faisant penser à la France mais nommé la Franco.
C’est très bien fichu, avec une carte superbe, mais assez plombant par les temps qui courent.
Là encore je ne suis pas allé au bout mais je reprendrais la lecture lorsque cela ira mieux.


« La quête » de Robert LYNDON.
Le voyage d’un vieux chevalier et d’un jeune érudit dans les années 1 000 en Angleterre.
Très étrange, le volume s’ouvre sur une note linguistique contestable sur l’intercompréhension des peuples scandinaves et anglo-saxons, des descriptions très justes et immersive du monde médiéval… et des anachronismes effarants. Genre, de quoi manquent les Islandais ? Ils n’ont pas beaucoup de maïs ! Avant la découverte des Amériques, on s’en serait douté.
L’histoire est assez entrainante mais c’est un pavé, j’ai jeté l’éponge


Et pour finir sur un bouquin que j'ai réussi à lire d'un bout à l'autre :

« Les tambours du dieu noir » suivit de « L'étrange affaire du djinn du Caire » par P. Djéli CLARK.
Ah ! Voilà qui est chouette !!
Deux uchronies dans lequelles le surnaturel à fait son apparition : la première se passe à la Nouvelle Orléans et la seconde… au Caire comme son titre l’indique.
La première se distingue par l’usage de créoles très bien rendu pour ma pomme qui n’y connais rien et qui lit la traduction française.
J’aimerais bien avoir l’avis de créolophones.
Sans doute que l’on gagnerait à le lire en VO...
Seule bémol, les deux textes sont coincés entre la nouvelle et le roman. Pas assez percutant pour la nouvelle, pas assez développées pour le roman.
Perso j’aurait bien aimé creuser un peu plus ces deux contextes et ces deux héroïnes qui ont du potentiel !



Maintenant j'ai ouvert Ti Harnog, premier roman du cycle de Lanmeur de Christian LÉOURIER.
Ça commence très bien !!
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Oswald
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Re: Votre livre de chevet

Message par Oswald »

Ohtar Celebrin a écrit : 03 mai 2024, 11:08 Première mauvaise surprise, c'est une histoire de princesses.
Si certain.es sont fascinés par les têtes couronnées, ce n'est clairement pas mon cas.
Notez bien que certaines histoires de prince·sse ou autres nobles sont très chouettes mais c'est souvent un point de vue facile et conformiste.
Les seules personnes dignes d'intérêt dans cet univers seraient les "grands de ce monde"?
Eux seules à même de nous faire vibrer, eux seuls confrontés a des enjeux suffisants, eux seuls capable de les embrasser ?
Je rebondis là-dessus, pour le reste, le procès est sans appel et bien instruit. Pour répondre à la question probablement rhétorique de la fin. A mes yeux, oui, cela s'appelle la Tragédie. :)
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Belphégor
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Re: Votre livre de chevet

Message par Belphégor »

J'ai finis Noon du Soleil noir, je vais à la fois être très sévère et très conciliant.

Image

Ce livre est doté d'une très puissante énergie "OK Tier", ce n'est pas le pire livre de Fantasy que j'ai lu, qu'on se le dise, mais ce n'est pas le meilleur non plus hélas, et çà de très très loin. Y avait potentiellement je pense, un livre incroyable à la clé de ce projet, parce que pour vous dire j'étais conquit par le synopsis, ainsi que le projet de l'auteur de faire une suite au cycle des épées où "çà serait la même chose mais en pas pareil", le pitch d'ascenseur avait tout pour me plaire. Hélas çà se vautre quand même pas mal dans l’exécution. D'abord, pourquoi faire un récit au présent ? la prose donne l'impression que l'auteur n'a jamais quoi su faire de cette gimmick. Ensuite, le récit est censé adopter le point de vue de Yor, sauf que l'auteur ne respecte pas cette prémisse et s'en torche pas mal dès que çà n'arrange pas le scénario, si sauter entre le PDV de Yor et de Noon en alternance n'a pour moi rien de choquant vu que c'est le duo de protagoniste, pourquoi ensuite basculer sur le PDV de gens random ? ne fallait il pas dès le départ privilégier une troisième personne plus classique pour la narration dans ce cas ? Cet espèce de méli-mélo rend par la même occasion la compréhension du scénario extrêmement confuse. Enfin le dernier clou dans le cercueil pour moi c'est les personnages qui sont complétements en carton pâte, ce sont tous des archétypes sans grande personnalité, au comportement purement utilitaire pour le récit, j'y ai jamais cru une seconde à tout ces gens surtout à Yor qui à ce niveau là est vraiment le pire, ce mec est une chaise Ikea ; À ce niveau là Koetzler fait pire que les récits bientôt centenaires de Leiber qui arrivait à insuffler de la vie à ses personnages en beaucoup moins de pages.

Et pourtant j'ai continué, bon déjà parce que dieu merci c'était cours, mais aussi parce qu'en dépit de toutes ces maladresses, toutes ces fautes, on arrive à être tenu en haleine et à vouloir lire la suite, ne serait-ce que pour savoir où l'auteur va mener son concept, même si on est loin d'un page turner comme Gagner la guerre.

En définitive, je veux bien laisser une chance à l'auteur de se rattraper sur le deuxième tome "la première ou dernière", mais ce sera la dernière chance. Si ce livre ne impressionne pas j'irai voir ailleurs.
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