Pashuan [Carte & Poésie]

[Oswald]

Durant mon temps libre et depuis un an et demi je m'amuse à la création d'un univers. Cela nécessite beaucoup de recherches, de lecture et de travaux, mais je trouve cela assez gratifiant, enrichissant et bien sûr divertissant.

Afin de poser les bases de cet univers, j'ai entrepris de dessiner la carte du continent qui est le berceau de l'univers tel qu'établi actuellement. Il s'agit naturellement d'un exercice itératif entre la carte, le texte et les idées, ceux-ci s'influençant mutuellement au fur et à mesure. Nous avions déjà eu des échanges sur les cartes avec d'autres membres du forum ici : viewtopic.php?t=121 et je me suis appuyé sur la théorie des climats comme fil rouge et l'ouvrage De l'inégalité parmi les sociétés : Essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire de Jared Diamond pour les conséquences sur les différentes peuplades.

N'ayant pas de talent particulier pour le dessin, je me suis appuyé sur Inkarnate qui est une solution freenium par navigateur de cartographie imaginaire et sur Photoshop. Étant parvenu à un résultat satisfaisant, j'ai protégé celui-ci à l'INPI au format enveloppe de Soleau, et je me permets de vous présenter la carte du continent du Pashuan.

[Cuchulain]

Joli résultat ! Quelle est la part inkarnate et la part photoshop ?

[Oswald]

Merci Cuchulain ! Je dirais que le rapport est de 10% pour Photoshop et 90% pour Inkarnate qui demeure un outil très performant pour un prix modique si tu te limites à un mois.

[Godo]

Superbe !

[Oswald]

Suite à ma découverte du Verger du Roi Louis de Brassens, je republie une version légèrement remaniée d'un texte écrit il y a environ 7 ans, un peu à la va-vite à l'occasion d'une partie de JDR où j'incarnais un barde. Je m'étais risqué à l'ennéasyllabe pour cette poésie. Celle-ci s'adapte bien à l'univers du Pashuan que j'élabore patiemment depuis près d'un an maintenant et j'ai donc décidé de l'y intégrer. N'étant pas poète pour un sous, je suis tombé dans la rime facile mais je vous en laisse juge.

L'arbre aux quarante écus

Sous un bel arbre aux quarante écus,
Se balançaient quarante pendus,
Que nous avons vu, le soir venu,
Ils étaient drôles, ils étaient nus.

Se balançant là au gré des vents,
Aujourd’hui morts, hier bien vivants,
La langue bleue et les bras tombant,
Se trouvent quarante fiers brigands.

Moquant le soleil, moquant la pluie,
Cordes de chanvre, macabres bruits,
Les pieds noirs comme la sombre suie,
Se trouvent quarante alanguis-ci.

Sous un bel arbre aux quarante écus,
Se balançaient quarante pendus,
Que nous avons vu, le soir venu,
Ils étaient drôles, ils étaient nus.