Re: La Grande Salle, pour causer cinéma
Publié : 17 avr. 2023, 17:44
Et je parie que certains spectateurs seront curieux de s'essayer au JdR après l'avoir vu.
Forum du site de jeux de rôles, La Cour d’Obéron
https://couroberon.com/Salons/
J'avoue que j'ai pas très été emballé mais c'était correct. Pour moi, c'est de la fantasy qui a fait son temps, je parle en terme de worldbuilding, et les acteurs était plus ou moins convaincus/convaincants. Ceci n'engage que moi !Kérosène a écrit : ↑17 avr. 2023, 17:32 Nous sommes allés voir Donjons et Dragons, en famille et en VO. Le bouche à oreille très positif nous avait déjà un peu rassurés et nous avons vraiment eu une très bonne surprise : un bon divertissement, bien filmé avec des combats agréables à regarder, de l'humour plutôt à propos et des scénaristes/dialoguistes qui ont visiblement compris ce que c'est qu'une partie de JdR. Le film est bourré de références au jeu, on se reconnaît un peu en tant que joueurs dans les personnages et on peut dire "tiens, il a fait un fumble, ici ou un critique là", mais ce n'est pas amené avec de gros sabots. Les acteurs sont convaincants et ont l'air de bien s'amuser.
Pour nous, ce fut une très bonne surprise et un moment agréable en famille.
Effectivement, il a été largement tronqué. Il fait 129 minutes au Japon et 90 minutes en France.Oswald a écrit : ↑17 juin 2023, 10:58 J'ai pu voir Hokusai et j'ai un sentiment assez mitigé.
J'ai eu l'impression de voir un film tronqué, au point que certains passages semblaient arriver brusquement et certains évènements de sa vie totalement écartés.
Les rapports avec le pouvoir évoqués par Caracalla auraient mérité bien plus de traitement afin d'avoir un contexte qui permette une meilleure compréhension du spectateur, par exemple.
Mouais. Je me souviens des scènes dont tu parles, mais elles restent très éparpillées, et surtout il n'y a aucune trace, dans le film, de l'étroite complicité créative entre les sœurs Brontë. Les sœurs ont l'air de passer leur temps à rivaliser et à se crêper le chignon, Emily est isolée et présentée comme la seule créative des trois... ce qui est complètement faux. Le cycle de Gondal ne fait l'objet que d'une allusion brève sur le registre du "tiens, tu crois encore à ça, sœurette ?" En me renseignant plus avant sur ces créations enfantines et adolescentes des Brontë, j'ai eu l'impression de découvrir une mine de créativité, qui aurait mérité une place beaucoup plus importante dans le film.Usher a écrit : ↑15 nov. 2023, 18:27La plupart des biopics qui prétendent nous montrer l'éclosion d'un génie artistique sont décevants, le cinéma peinant souvent à représenter les processus créatifs ou usant de clichés pour les évoquer. Emily n'en est pas complètement dépourvu, mais j'ai quand même été frappé par la justesse de plusieurs séquences qui suggèrent ou formalisent à l'écran la condensation entre jeu, contemplation, mémoire et création qu'opère le psychisme de la future romancière.
C'est en effet le meilleur aspect du film, et la scène que tu évoques est une pure réussite. Probablement aussi parce que c'est le moment le plus gothique du film.Usher a écrit : ↑15 nov. 2023, 18:27En revanche, le rapport entre création, mort et deuil est également évoqué avec beaucoup de finesse. Une séquence fantastique (d'un fantastique purement canonique où les explications rationnelle et surnaturelle sont aussi recevables l'une que l'autre) donne une teinte légèrement gothique au film qui, une fois de plus, renvoie à l'imaginaire d'Emily Brontë.l'héroïne.