Les Salons de La Cour

Je remplis le dossier d'inscription au collège pour Pierre-Emmanuel. Il y a certaines pièces à fournir :
Est-ce que je dois m'inquiéter pour les cours de maths à votre avis ?

3 photos plus la tronche originale de P-E, ça fait le compte, voyons.

Pierre-Emmanuel a l'habitude d'agrémenter son petit déjeuner de lecture. Ce matin, il descend avec le Seigneur des Anneaux. Voyant (de loin) le pavé, ma mère lui demande s'il lit le dictionnaire. Avec le plus grand sérieux, il lui répond : "Oh, non ! Mon dictionnaire est beaucoup plus petit !"

Âmes inquiètes ou compatissantes s'abstenir… Voici la retranscription fidèle d'un fragment de la conversation entre deux personnes âgées entendue ce matin à la pharmacie.

D'abord, les salutations d'usage entre une vieille dame et un vieux monsieur surpris de se retrouver à deux guichets voisins. Puis le morceau de bravoure (si l'on peut dire) :

"Au fait, tu as appris que Joseph est mort ?
– Oui. C'est encore le mieux qui pouvait lui arriver, dans l'état où il était…
– Je n'irai pas à son enterrement, je ne peux pas y aller.
– Quand est-ce, son enterrement ?
– C'est demain, vers 14 heures, je crois. Mais dis-moi, comment as-tu appris que Joseph était mort si tu ne sais pas quand son enterrement est prévu ?"
Silence perplexe.
"Eh bien… Heu… C'est Joseph qui me l'a dit."

Petit moment nostalgie : voulant regarder un truc dans Tiers Age au boulot, je me le suis envoyé par courriel... Le fichier dans mon souvenir pesait looooourd. Il fait 2,6 MO... Je me souviens de l'époque où envoyer des fichiers de 400 ko c'était pas donné à tout le monde.

Ce matin, ma collègue me passe l'appel d'un particulier qui avait un problème à résoudre. Évidemment, pendant que j'explique au monsieur ce qu'il doit faire, je reçois un autre appel. Sitôt raccroché, je rappelle ce deuxième correspondant, qui decroche tout en finissant sa phrase destinée à un autre interlocuteur. L'appel commence donc par un énigmatique : "Il faudrait savoir si c'est des chèvres ou des girafes." J'ai eu du mal à ne pas éclater de rire.

J'ai lu dans un commentaire fb une remarque absolument terrifiante faite par un de mes lecteurs. A propos des derniers tomes parus (en particulier du Conte de l'assassin), il note : "En fait je ne les lis pas, je les écoute en audiobook (en chirurgie principalement)".

On va espérer que c'est un étudiant en fac et non un praticien

Là vous présumez qu'il est chirurgien. Étrangement, ça me fait penser au bon docteur Lecter qui en fin mélomane, écoute les variations Goldberg de Bach, quand il se livre à ses basses œuvres.

Kérosène a écrit : ↑15 sept. 2023, 14:40 Ce matin, ma collègue me passe l'appel d'un particulier qui avait un problème à résoudre. Évidemment, pendant que j'explique au monsieur ce qu'il doit faire, je reçois un autre appel. Sitôt raccroché, je rappelle ce deuxième correspondant, qui decroche tout en finissant sa phrase destinée à un autre interlocuteur. L'appel commence donc par un énigmatique : "Il faudrait savoir si c'est des chèvres ou des girafes." J'ai eu du mal à ne pas éclater de rire.

Sûrement un notaire, c'est évident.

Mon vieil ami Jean de La Bruyère a excellemment croqué ce trait de caractère d'une personne que je connais bien (et qui ne fréquente pas ces lieux ! ) :
"L’incivilité n’est pas un vice de l’âme, elle est l’effet de plusieurs vices : de la sotte vanité, de l’ignorance de ses devoirs, de la paresse, de la stupidité, de la distraction, du mépris des autres, de la jalousie."

Usher a écrit : ↑30 sept. 2023, 09:27 Mon vieil ami Jean de La Bruyère a excellemment croqué ce trait de caractère d'une personne que je connais bien (et qui ne fréquente pas ces lieux ! ) :
"L’incivilité n’est pas un vice de l’âme, elle est l’effet de plusieurs vices : de la sotte vanité, de l’ignorance de ses devoirs, de la paresse, de la stupidité, de la distraction, du mépris des autres, de la jalousie."

Il ne s'agit évidemment pas de la même personne (ou ce serait très improbable), mais je vois clairement un visage en lisant ces lignes.

ETUDE DE CAS :

Kérosène a écrit : ↑30 sept. 2023, 10:05Il ne s'agit évidemment pas de la même personne (ou ce serait très improbable), mais je vois clairement un visage en lisant ces lignes.

En lisant le post de Usher, je me suis dit qu'il avait été vexé, j'ai été tenté de demander le propos, et j'ai fini par comparer avec ce qu'aurait été ma réaction, dans l'intimité de ma boite crânienne.

Comparons :

Usher a écrit : ↑30 sept. 2023, 09:27 Mon vieil ami Jean de La Bruyère a excellemment croqué ce trait de caractère d'une personne que je connais bien (et qui ne fréquente pas ces lieux ! ) :
"L’incivilité n’est pas un vice de l’âme, elle est l’effet de plusieurs vices : de la sotte vanité, de l’ignorance de ses devoirs, de la paresse, de la stupidité, de la distraction, du mépris des autres, de la jalousie."

Godo :

Je vais lui péter crever les yeux et lui chier dans la bouche, à ce fils de CHACAL. B*rd*l de m*rde, me parler comme ça, alors que j'ai été très correct ? C'est quoi ce C*NN*RD, je vais buter sa femme et violer son chien !

On remarquera des disparités en terme de densité neuronale au niveau frontal, éventuellement une atteinte des fonctions inhibitrices de l'hippocampe ou émotionnelles au niveau de l'hypothalamus.

Cela étant, le post de d'Usher doit être remis en contexte. Le temps de la pensée et de l'émotion n'est pas le même que celui d'un forum écrit. Rien ne nous dit qu'Usher ne réagit pas d'abord comme le deuxième cas.

DIAGNOSTIC INDISCUTABLE : Il est probable que toute cette agressivité refoulée fasse encore quelques ravages chez les petits culs aristocratiques...

Hier, vu un western tout à fait oubliable dont la seule qualité était une inclusivité convenue. Dead for a dollar, lent (ce qui peut être une qualité du genre) mais trèèèès bavard, inutilement compliqué, avec des cow-boys aux joues joliment rondes. (A l'exception de Willem Dafoe, qui fait ce qu'il peut pour sauver le film mais qui est un peu vieux pour le rôle…)
Un truc nous a fait bien rire. A la fin, les rascals attaquent la ville. On les voit arriver en ligne, à cheval, sur la plaine : ils sont huit. Au finale, ils sont neuf à se faire descendre, et il y en a un dixième qui est épargné.

C'étaient pas des zombies ?

"la seule qualité était une inclusivité convenue" : oh comme c'est vendeur
Ca veut dire qu'il y avait des cow-girls et des couples non-hétéros qui ne se faisaient pas descendre ?

Edti une rapide recherche Gogole me sort en premier résultat :

Why was Dead for a Dollar so bad?
Sign in to vote. Dead for a dollar is a hilarously awful movie, so much so that it seems to be a parody of the western genre itself. Script craters are juxtaposed with awkward dialogue, a dated view of feminism and racism, and underwhelming performances by usually phenomenal actors.