Les Salons de La Cour

kynan² a écrit : ↑24 oct. 2023, 13:09 .. et surtout que les animaux n'ont pas de Sécurité Sociale. Si vous voulez avoir une idée de ce qu'est une médecine non subventionnée, ayez des animaux.

2000 € pour tenter de sauver mon précédent chat... Vive la sécurité sociale.

Cuchulain a écrit : ↑24 oct. 2023, 22:44

kynan² a écrit : ↑24 oct. 2023, 13:09 .. et surtout que les animaux n'ont pas de Sécurité Sociale. Si vous voulez avoir une idée de ce qu'est une médecine non subventionnée, ayez des animaux.

2000 € pour tenter de sauver mon précédent chat... Vive la sécurité sociale.

3000€ pour tenter de sauver ma chienne avec 2 opérations, dont une la nuit du samedi au dimanche, des soins intensifs, etc.
On a vraiment pris conscience de l'importance de la sécu quand PE est né et qu'il a passé 15 jours dans un service de réa-néonatale où le coût de la journée est vertigineux.
Cela posé, on peine à trouver des vétérinaires dès qu'on sort des centre-villes.

Recette pour commencer la journée avec une scène digne d'une pièce de Samuel Beckett : le jardinier qui tond la pelouse commune alors que :
- on est en automne et l'herbe ne pousse visiblement plus (ou quasiment plus).
- il pleut à verse (meilleur moyen de mettre la tondeuse en panne avec les paquets d'herbe trempée).
- de toute façon, personne n'a le droit de marcher sur cette pelouse et, à part les locataires dont l'appartement donne dessus, personne ne la voit.
- la tondeuse fait un boucan du diable et date sans doute de la même époque que la camionnette qui transporte le tout, à savoir les temps héroïques de Panhard-Levassor.
- pour bien compléter le tableau, une fois tondu le cadavre de la pelouse, le jardinier se met en devoir de déblayer les feuilles. Avec un souffleur chasse-feuilles. À carburant. Qui émet un bruit et une odeur d'hydrocarbures capables d'alerter la faune de tout le département. Essayez de chasser des paquets de feuilles mortes trempées par l'averse avec un souffleur chasse-feuilles... un simple râteau serait bien plus efficace.
Et bien entendu on paye ce pauvre hère pour attraper la crève en accomplissant ce travail inutile, anti-écologique au possible et bruyant, le lundi matin tôt. J'ai hâte de dégoter un article d'un règlement quelconque qui me permettrait de montrer l'absurdité du machin...

Plains-toi !
Littéralement sous mes fenêtre (quelques étages en dessous), un bloc de garages a été détruit pour y construire un bâtiment.
donc, après avoir eu la démolition au marteau-piqueur, l'évacuation des gravats pelletés dans une benne métalliques toute la journée depuis deux semaines, ensuite ils on commencé à construire, et là on étais pleins d'espoir : le béton à couler c'est pas bruyant, hein ?
Détrompez-vous.
Dans le béton, y'a des barres en acier, qu'il faut couper à longueur avec une énorme (et surtout bruyante) disqueuse...
Bref, deux semaines que ça dure, et je ne parle même pas des ouvriers qui hurlent par dessus.
Début tous les jours à 7h30. Je ne sais même pas à quelle heure ils finissent.

Vos confidences me rappellent force merveilleux souvenirs ! Quand, il y a une dizaine d'années, les nouveaux voisins avaient littéralement éventré la maison mitoyenne à la nôtre pour la rebâtir de fond en comble. Les joies de la démolition du toit et de l'étage ! La bonne blague quand une fausse manœuvre dans la pose de leur poutre maîtresse avait percé notre pignon ! La facétie qui consistait à oublier de zinguer la base de leur nouveau pignon avec la bordure de notre toit, qui nous avait valu une vivifiante infiltration ! Et surtout, des mois de travaux, juste derrière le mur mitoyen de mon bureau ! La félicité de préparer des cours, corriger des copies et écrire de la fiction au milieu des hurlements d'ouvriers, de marteaux-piqueurs, de meuleuses, de perceuses, sans parler des trépidations mélodieuses de la bétonnière… Ah ! Quelle nostalgie ! Ce que je les ai aimés, mes chers voisins !

C'est au point qu'un a parfois envie de s'infiltrer de nuit sur le chantier pour le faire avancer et que ça finisse plus vite
Aujourd'hui, livraison de béton (camion, pompe). Fabrication de coffrages (scie, clouages). Ce qui est pénible c'est que je n'ai même pas une vue directe : il y a des arbres entre nous et j'ai le son sans l'image.

Usher a écrit : ↑31 oct. 2023, 05:19 Vos confidences me rappellent force merveilleux souvenirs ! Quand, il y a une dizaine d'années, les nouveaux voisins avaient littéralement éventré la maison mitoyenne à la nôtre pour la rebâtir de fond en comble. Les joies de la démolition du toit et de l'étage ! La bonne blague quand une fausse manœuvre dans la pose de leur poutre maîtresse avait percé notre pignon ! La facétie qui consistait à oublier de zinguer la base de leur nouveau pignon avec la bordure de notre toit, qui nous avait valu une vivifiante infiltration ! Et surtout, des mois de travaux, juste derrière le mur mitoyen de mon bureau ! La félicité de préparer des cours, corriger des copies et écrire de la fiction au milieu des hurlements d'ouvriers, de marteaux-piqueurs, de meuleuses, de perceuses, sans parler des trépidations mélodieuses de la bétonnière… Ah ! Quelle nostalgie ! Ce que je les ai aimés, mes chers voisins !

Je ne comprends que trop bien depuis que tous les mois dans notre immeuble, un voisin au hasard se dit que rénover son appart de fond en comble serait une bonne idée. Afin de l'accompagner dans cette démarche : la voirie municipale refait 2x la place en bas de chez nous (oui car la première fois il avaient fait fumble !), ou refait la voie de bus en pleine nuit (oui-oui entre 0h et 2h du matin). Se joint ensuite à la fête les travaux de rénovation des ascenseurs (les /censurés/ qui avaient pris les mesures ont fait fumble eux aussi ! Du coup les pièces sont trop grandes... Donc il faut agrandir au marteau piqueur ! Pour le 2e re-belote mais cette fois ils ont eu l'idée de prendre des scies à béton !) Ça a duré 6 mois... Et les 2 ascenseurs sont tombés en panne 1 mois après les travaux de rénovation... Nous ça va on est au 6e étage, on est pas encore impotents... Mais monter un landeau au 15e dans les escaliers c'est sportif pour nos voisins. Ou aller au 12e quand on est une personne âgée c'est un peu compliqué.
Et enfin, histoire d'avoir la cerise sur le gâteau : travaux de rénovation de la façade avec changement du revêtement des balcons. Travailler pour préparer un concours avec la défonceuse à côté c'est sportif !
Saupoudrez cet environnement charmant avec les sirènes de la police, des pompiers et du SAMU qui passent 20 fois par jour (sans exagération) dans la rue sur laquelle toute nos fenêtres donnent, et rajoutez les klaxons des bus (à tout bout de champ) et des neuneus automobilistes quand la voiture devant n'avance pas assez vite... Ou qu'ils sont coincés car un c**** de camion bloque la rue pour faire une livraison à l'un des magasins de la rue commerçante. Le tout de jour comme de nuit (ça m'est arrivé d'entendre des klaxons à 0h00, 1h00, parfois 2h).
Ceci fait que vous avez du bruit le jour et la nuit !

Donc je compatis grandement sur le bruit... La salubrité d'un logement dépend aussi de son exposition au bruit.

Pas content parce que j'ai chopé le Covid... Qui annule une partie IRL de jdr ce soir... Mais il y a pire. Le plafond de la chambre de mes garçons menace de s'effondrer. On a des étais dans la chambre, tout le contenu de la chambre réparti dans le reste de l'appartement, les garçons dorment dans notre chambre et nous sur des matelas dans la salle de vie.

Oui oui on essaye une variante des 10 plaies d'Egypte mais en appartement. Vivement les punaises de lit et le saturnisme !

Sacrée poisse, en effet ! Bon courage, Mortlock !

Tu m'en vois désolée pour toi, mon ami et j'espère de tout cœur que le Unglück s'en ira bien vite se faire admirer ailleurs.

Courage Mortlock !!

Les punaise de lit nous avons donné pour toi... durant la m'embête année du covid.
Donc rassures toi, cette plaie est déjà passée ! !

Lorsque Mortlock dans un autre sujet a eu besoin d'un recueil de scénarios du concours, j'ai redécouvert un scénario que j'avais écris pour le JDR Tiamat : "Le boudha ne pardonne que 3 crimes".

Quel rapport avec le schmilblick ? Eh bien ça fait la 3e fois que des amis proches de plus de 25 ans se comportent de manière lâche, égoïste et me mentent éhontément (et ne parlons pas d'une idiote qui tente de me faire prendre des vessies pour des lanternes avec des mensonges gros comme une maison et qui s'enferme dans ses contradictions au fur et à mesure : ça en aurait été drôle si on avait été en JDR... )

Vais-je leur pardonner ? Je ne sais pas l’Évangile me dit 7 fois 77 fois 7 fois mais j'ai du mal... La dernière fois Mme avait joué les casques bleus et avait réussi à recoller les morceaux, mais cette fois-ci elle en a marre. Il va falloir qu'ils se comportent en adultes et prennent l'initiative de renouer les liens. En tout cas, ça nous a pourri notre journée d'hier et celle d'aujourd'hui ne fut guère mieux.

Je compatis, Cuchulain. J'ai connu ce genre de brouille avec de vieux amis et cela m'a fait goûter un mélange de tristesse et de colère qui est une vraie coupe d'amertume.

Je t'exprime ma sincère compassion Cuchulain.

Il en va de même pour moi, un ami proche dont j'apprends le mariage par un autre (non invité également) après un an sans nouvelle. Manifestement, sa femme a réussi à écarter les plus fidèles et sincères de ses amis.

Comme disait Antoine Bernheim : "La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l'homme."

Mais pourquoi diable vouloir des amis ?! Le monde est rempli d'égoïstes qui ne pensent pas à moi !

Je compatis, bien entendu. C'est un vieux problème. Musset a fait ses recueils dessus.