Les Salons de La Cour

Voilà ça manquait ce sujet et j'en ai un beau... Pas assez grave pour ne pas être content, mais ça ne fait pas sourire non plus...

Discussion sur messenger :
Bonjour ? Vous vendez tel Jdr c'est bien celui sur le lien www.xxxx.com ?
- Oui tout à fait.
Et il est à tel prix ?
- Oui en effet.
Ah bah je suis pas intéressé car dans le commerce il est à 5 € plus cher... Merci au revoir.
- Hein ? Je... Ok ??? WTF ?

Et ce n'est qu'un début !
Des fois, je caresse le projet d'établir un bêtisier…

Pour le futur bêtisier, j'ai récemment eu celui qui m'a fait baisser le prix pour que le prix final + frais de port soit égal au prix initialement demandé (je m'en suis rendu compte après).

Le 7 mars prochain, je prendrai ma part du "risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humanitaire", dixit le bon Dr Véran.

Usher a écrit : ↑06 mars 2023, 09:08 Le 7 mars prochain, je prendrai ma part du "risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humanitaire", dixit le bon Dr Véran.

La fin du monde c'était pas déjà le Mariage pour tous il y a 11 ans ? Mais idem je suis très égoïste je prendrais ma petite part.

Usher a écrit : ↑06 mars 2023, 09:08 Le 7 mars prochain, je prendrai ma part du "risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humanitaire", dixit le bon Dr Véran.

Je ne peux plus les supporter ces gens-là avec leurs leçons de morale à deux sous. Je creuserai moi aussi ma part du gouffre dans laquelle la France va inévitablement plonger.
Cela dit, en tant qu'élue du personnel et secrétaire régionale de mon OS, ça la ficherait mal d'appeler à la grève sans y être moi-même.

Le 7 et le 8 d'ailleurs, pour faire bonne mesure.

Usher a écrit : ↑06 mars 2023, 09:08 Le 7 mars prochain, je prendrai ma part du "risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humanitaire", dixit le bon Dr Véran.

Ce genre de propos, venant d'un de ceux qui accusent le "camp d'en face" d'exagération, ça a tendance à me faire sourire.

Il faut être bien droit dans ses bottes pour voir cela dans une grève, même très suivie, et pas dans la folie d'un système économique accro aux hydrocarbures fossiles, aux pesticides, à la spéculation foncière agricole, aux excès de sucre et de sel dans les aliments, etc.
De vrais tueurs, ces grévistes...

"Avez des autocollants ?"
La phrase surréaliste de la journée.

Jeudi, je suis allé participper à une fête populaire à Paris.

Beaucoup de monde, bonne ambiance, musiques, chants, danses.

Quelques acrobates irréfléchis prenant des photos de famille à 20m du sol...

Au bout d'un certain temps néanmoins des intrus, qui étaient jusqu'ici restés à l'écart, sont arrivés en nombre.
Sans doute étaient-ils incommodés par les bruits de liesse.

Fini les airs guillerets, ces messieurs passent au fumoir, l'atmosphère devient irrespirable ;
Fini le temps des cerise, la corbeille de fruit se charge de grenades.

L'ambiance ayant changé et pas en bien du fait de l'arrivée inopportune de ces fauteurs de troubles professionnels, je me suis éclipsé avant le dessert.

En contre-sens, au sens propre comme au figuré, passe dans la première rue adjacente par laquelle je cherchais une issue, une colone de cinquante nouveaux intrus venus rejoindre leurs amis.... (suivis de deux pompiers super-héros chargés d'éteindre le feu une fois que ceux qui les précédent y auront jeté de l'huile).

A la sortie, un cordon lâche en travers de ma route.
Chaque armure séparée d'un mètre de sa semblable.
J'hésite, avale d'un trait un cocktail de bile, d'adrénaline et de calme apparent.

Pourrais-je passer sans friction entre les mailles ?

Je m'avance.
Dans une armure un homme m'arrête d'un geste :

-"Bonjour"
-"Bonjour" (on me parle poliment, je réponds de même.)
- "Avez des autocollants ?" (il désigne mon sac en bandoulière.)
- ... (je fais non de la tête interloqué)
Il me laisse passer.


Je n'ai toujours pas compris.

C'est bien connu : il semble que dans les articles officieux du nouveau Schéma national du maintien de l'ordre, les autocollants sont devenus des armes par destination.

Soit dit en passant, jeudi dernier, dans la fête populaire par chez moi, les pompiers étaient dans le cortège, pas derrière la maréchaussée. Ils trimballaient une sirène sur un diable et mettaient beaucoup d'ambiance. Par contre, la porte de la Banque de France nancéienne a été incendiée par des énergumènes, en dehors du parcours de la manifestation…

Ici les pompiers étaient dans le cortège pour encadrer un irréductibles gaulois réfractaire (pas histo mais bien reconnaissable) tandis que d'autres ,en service, faisaient leur possible pour porter secours là où l'on pouvait avoir besoin d'eux.

Pourquoi est-ce que les organisateurs des "fêtes populaires" ne se donnent jamais les moyens de mettre à l'écart ces "fauteurs de troubles", "intrus" et autres qui nuisent à tous sauf eux-mêmes ? Je sais bien que "service d'ordre" c'est un mot sale à gauche, mais même la CGT en utilise

Sinon pour les autocollants, on peut présumer qu'une observation préliminaire pendant l’absorption de ton cocktail "de bile, d'adrénaline et de calme apparent" a permis à ton interlocuteur d'éliminer quelques autres causes d'interception, comme l'absence d'agressivité, la direction de trajet vers l'extérieur et l'absence d'arme brandie.
Se peut-il que la notion d'autocollants ait un rapport plus ou moins direct avec les fameux intrus précédemment cités, qui auraient pu semer sur le trajet quelques autocollants revendicatifs ? D'où "possession de ces autocollants = membre du groupe".

Les fauteurs de troubles en question arrivent en dans des camion bleus ou blancs et portent des armures qui rendraient jaloux les chevaliers de la table ronde....

Les services d'ordre des organisations syndicales n'ont pas le droit de les exclure de nos festivités paraît-il !


Pour dire les choses plus clairement les fauteurs de troubles dans la manif sont les forces de l'ordre.
Car il faut noter que les dégradations étaient minimes avant leur intervention.
Quelques tags et un ou deux abris-bus.
On préférerais qu'il n'y ai même pas un tag mais si vous vivez dans une banlieue pas trop hupée, ce ne sontpas des choses exceptionnelles qui nécessitent l'usage d'arme de guerre par la maréchaussée.

Ah pardon, j'avais compris des casseurs ou autres vandales.
Mais du coup, rien de plus qu'un cordon ? Ca semble super limité comme "trouble". Et ça remet une couche de mystère sur la notion d'autocollants.

Le cordon de policiers était sur une voie transversale permettant de quitter la zone de la manif.
C'était un cordon lâche en effet.

Le gros de la troupe était directement au front et canardait avec grenade et lacrymogènes.

Et je pense que les 50 fantassins que j'ai croisé entre la manif elle-même et le point de contrôle ont verrouillés la rue derrière moi.



Mais à vouloir raconter de façon non dramatique, je reconnais que mon récit en est devenu moins exolicite.