[système alternatif] la tentation FATE
Publié : 20 nov. 2022, 13:48
Les quelques commentaires publiés pour l’instant, dans les forums dans lesquels je traîne mes bottes de spadassin (la Cour et Casus NO, surtout), en réaction au message d’information sur la relance de Te Deum pour un massacre par une troisième édition, ne constituent probablement pas une image fidèle du ressenti des amateurs de Te Deum. Toutefois, dans cet échantillon – de petite taille et très probablement biaisé –, je remarque que plusieurs d’entre eux portent sur le système du jeu.
Cela fait longtemps que j’ai perdu le goût des systèmes « complexes » au profit de systèmes « légers ». À la louche, je dirais que c’est le système de Lyonesse (encore un exemple de mon don de m’enthousiasmer pour des jeux qui finissent dans les limbes de l’oubli), le premier, qui m’avait bousculé et entraîné sur cette pente vers la simplification. J’avais également été séduit par le système de Hero Wars, avec ses « mots-clés ».
Ces derniers temps, en me replongeant dans Te Deum à l’occasion de la préparation de cette future édition, je me suis redemandé avec quel autre système de jeu – qui ne soit pas trop une niche – je me verrais bien jouer à Te Deum avec une mécanique plus légère.
Je précise tout de suite que ces réflexions, très personnelles, sont indépendantes de mon implication d’écriture pour la nouvelle édition, et qu'elles n’engagent que moi.
Parmi les systèmes actuels, je n’ai pas de penchant particulier pour les motorisations à la D&D5 ou à la BRPS. En revanche, j’apprécie la mécanique du système FATE, avec ses « aspects » au champ d’application très générique, ses « prouesses », etc.
J’en apprécie aussi la capacité à être décliné pour des ambiances variées : je l’ai goûté en pulp (Spirit of the Century) et en arthurien historico-fantastique (Age of Arthur), découvert – en lecteur – pour du futuro-policier (Berlin XVIII), du sombre et « profond » (Fate of Cthulhu), du chinois antico-mythique (Tianxia) et d’autres encore.
Alors, il m’est venu, parmi les mille et une idées folles rôlistiques (dont mille au moins ne verront pas le jour !), celle d’une adaptation de FATE à l’univers de Te Deum pour un massacre, dans le respect de cet univers, des ses idées fondamentales, etc.
Un FaTe Deum pour un massacre, en quelque sorte.
Pour l’instant, ça reste sous forme amibienne : des notes éparses, des premières tentatives de passer des bouts du SRD de FATE à la moulinette de ma plume tedeumiste.
Et – bien entendu – des cogitations sur la manière de tirer le meilleur parti de FATE pour des combats de cape et d’épée qui incarnent mon mouton à cinq pattes dans ce domaine. En particulier : ne pas constituer un moment d’effondrement du rythme (le risque, à mon sens, avec les système où la résolution d’action est complexe) ; garder, autant que possible, l’esprit de ce que l’on connaît des combats de cette période ; offrir de la variété d’options, sans noyer les joueurs dans des notions « techniques » d’escrime (afin de ne pas freiner les envies d’incarner un spadassin, même si on n’y connaît rien soi-même).
Bref, un chantier de plus sur mon établi rôlistique.
Cela fait longtemps que j’ai perdu le goût des systèmes « complexes » au profit de systèmes « légers ». À la louche, je dirais que c’est le système de Lyonesse (encore un exemple de mon don de m’enthousiasmer pour des jeux qui finissent dans les limbes de l’oubli), le premier, qui m’avait bousculé et entraîné sur cette pente vers la simplification. J’avais également été séduit par le système de Hero Wars, avec ses « mots-clés ».
Ces derniers temps, en me replongeant dans Te Deum à l’occasion de la préparation de cette future édition, je me suis redemandé avec quel autre système de jeu – qui ne soit pas trop une niche – je me verrais bien jouer à Te Deum avec une mécanique plus légère.
Je précise tout de suite que ces réflexions, très personnelles, sont indépendantes de mon implication d’écriture pour la nouvelle édition, et qu'elles n’engagent que moi.
Parmi les systèmes actuels, je n’ai pas de penchant particulier pour les motorisations à la D&D5 ou à la BRPS. En revanche, j’apprécie la mécanique du système FATE, avec ses « aspects » au champ d’application très générique, ses « prouesses », etc.
J’en apprécie aussi la capacité à être décliné pour des ambiances variées : je l’ai goûté en pulp (Spirit of the Century) et en arthurien historico-fantastique (Age of Arthur), découvert – en lecteur – pour du futuro-policier (Berlin XVIII), du sombre et « profond » (Fate of Cthulhu), du chinois antico-mythique (Tianxia) et d’autres encore.
Alors, il m’est venu, parmi les mille et une idées folles rôlistiques (dont mille au moins ne verront pas le jour !), celle d’une adaptation de FATE à l’univers de Te Deum pour un massacre, dans le respect de cet univers, des ses idées fondamentales, etc.
Un FaTe Deum pour un massacre, en quelque sorte.
Pour l’instant, ça reste sous forme amibienne : des notes éparses, des premières tentatives de passer des bouts du SRD de FATE à la moulinette de ma plume tedeumiste.
Et – bien entendu – des cogitations sur la manière de tirer le meilleur parti de FATE pour des combats de cape et d’épée qui incarnent mon mouton à cinq pattes dans ce domaine. En particulier : ne pas constituer un moment d’effondrement du rythme (le risque, à mon sens, avec les système où la résolution d’action est complexe) ; garder, autant que possible, l’esprit de ce que l’on connaît des combats de cette période ; offrir de la variété d’options, sans noyer les joueurs dans des notions « techniques » d’escrime (afin de ne pas freiner les envies d’incarner un spadassin, même si on n’y connaît rien soi-même).
Bref, un chantier de plus sur mon établi rôlistique.