Les Salons de La Cour

42,8°sur ma façade côté jardin.
Les guêpes se réfugient par paquets à l'ombre des chambranles des fenêtres.

On cuit à petit feu.

J'ai appris il y a peu la disparition de Froideval, sans vraiment trop savoir quoi penser du personnage que je méconnais totalement, Les Chroniques de la Lune Noire avaient été pour moi une bouffée d'évasion quand je les avais découverte.

Usher a écrit : ↑02 juil. 2025, 18:17 42,8°sur ma façade côté jardin.
Les guêpes se réfugient par paquets à l'ombre des chambranles des fenêtres.

On cuit à petit feu.

C'est l'été il fait chaud c'est normal. #OuPas

Après avoir passé une heure, qui aurait pu être agréable sans une foule compacte, à la piscine, j'ai trouvé moyen de perdre mon gant de contention quelque part dans les vestiaires. L'objet est évidemment fait sur mesure et très cher. Il y a des jours comme ça...
j'espère juste pouvoir publier prochainement dans le fil d'à côté que quelqu'un l'a rapporté à l'accueil.

Kérosène a écrit : ↑05 juil. 2025, 19:18 Après avoir passé une heure, qui aurait pu être agréable sans une foule compacte, à la piscine, j'ai trouvé moyen de perdre mon gant de contention quelque part dans les vestiaires. L'objet est évidemment fait sur mesure et très cher. Il y a des jours comme ça...
j'espère juste pouvoir publier prochainement dans le fil d'à côté que quelqu'un l'a rapporté à l'accueil.

Espérons ! Mme avait oublié son téléphone portable dans une supérette on lui a gardé. Une fois j'avais perdu mon porte monnaie avec une clé USB bourrée de sauvegardes diverses au ciné... La personne me l'a envoyé à mon adresse avec l'argent et la clé USB.

Les gens me surprennent parfois.

Je suis en train de créer un jeu de société éducatif pour l'Eurospace Center. Il doit servir à sensibiliser aux IA et leurs utilisations.
J'ai posté une image de son développement sur un réseau social et je me suis fait "allumer" avant même qu'on me demande quels points de vue (mitigés envers les IA) le jeu défend. Bref, un procès d'intention binaire bien pourri. O tempora, o mores…

acritarche a écrit : ↑28 juil. 2025, 16:24 Je suis en train de créer un jeu de société éducatif pour l'Eurospace Center. Il doit servir à sensibiliser aux IA et leurs utilisations.
J'ai posté une image de son développement sur un réseau social et je me suis fait "allumer" avant même qu'on me demande quels points de vue (mitigés envers les IA) le jeu défend. Bref, un procès d'intention binaire bien pourri. O tempora, o mores…

Je ne contre-balancerai pas à moi seul les réseaux sociaux, mais ton travail m'intéresse beaucoup au contraire !
Tiens nous au courant !

J'ai eu l'idée aussi sotte que grenue de m'acheter un vélo pour mes trajets domicile-travail (environ 4km). Hormis un postérieur quelque peu meurtri car je n'étais pas montée sur une bicyclette depuis quelques années, ça se passait très bien jusqu'à ce matin. Suite à une petite inattention de ma part (je suivais un camion de livraison dans une rue piétonne et je tentais de ne pas me faire percuter par les véhicules arrivant de la rue où je devais tourner), je n'ai pas vu le plot automatique en train de remonter. ma roue arrière s'étant brutalement retrouvée bien plus haut que prévu, j'ai reçu un bon gros choc au niveau du coccyx et les pavés d'une rue de mon trajet retour ont été un enfer. Au point que j'ai dû aller travailler en voiture cet après midi et que la douleur est telle que je crains d'avoir refêlé mon coccyx déjà malmené par un accident il y a plus de 40 ans. A deux jours d'une traversée de la France en voiture, c'est peu dire que j'appréhende un peu !

Kérosène a écrit : ↑30 juil. 2025, 18:24 je n'ai pas vu le plot automatique en train de remonter. ma roue arrière s'étant brutalement retrouvée bien plus haut que prévu, j'ai reçu un bon gros choc au niveau du coccyx

Alors ça ce n'est pas courant !
J'espère que cet incident ne sera pas douloureux à moyen terme … Je me souviens d'un trajet de 400km de voiture sur une bouée de plage pour amortir les chocs : a posteriori, on en rigole, sur le coup … beaucoup moins.

J'ai reçu hier l’ordonnance rendue par le tribunal judiciaire à propos des créances de mon ex-éditeur. Décision décevante, sans être une rebuffade. C’est un jugement de Salomon très prévisible… La juge reconnaît la validité de mes créances mais argue des articles L.622-21 et L.641-3 du code de commerce pour déclarer irrecevable ma demande en référé, au motif que le règlement des créances sera désormais effectué par le mandataire judiciaire. Je suis donc débouté, mais la magistrate précise qu’il apparaît inéquitable de laisser à ma charge les frais de justice et condamne donc la maison d'édition à les rembourser. Mon avocat de me dire que c’est assez rare quand le plaignant est débouté. Bon, c’est toujours ça… Cette somme représente l'équivalent de 0,8 % de ce que me doivent les moutons noirs… J’ai quand même l’impression que le Gardien me donne la pièce devant les portes de la Loi.

Purée, j'ose même pas imaginer tout ce que tu as perdu dans cette histoire.
J'espère vraiment que la nouvelle vie de tes romans va rattraper tout ça.

Dans les faits, je n'en suis qu'au début d'un long processus où je ne peux espérer sauver, au mieux, qu'une partie de mes créances. Reste à savoir quand la liquidation judiciaire sera terminée, quelles créances seront alors réglées (probablement pas grand-chose), si une faute de gestion aura été établie, si le gérant sera éventuellement condamné à rembourser une partie des dettes de la société sur ses fonds propres… Une fois parvenu au bout de ce processus, je pourrai alors déposer un dossier de demande d'indemnisation auprès du fonds d'indemnisation SGDL/SOFIA/SNE, sans garantie que ce soit accepté ni avoir une idée du montant qui me serait rétrocédé…
Bref, des années de galère en perspective.

Pour faire un calcul absurde, au rythme actuel de la procédure (soit une condamnation de l'éditeur à me verser l'équivalent de 0,8% de mes créances au bout de dix mois de procédure), il faudrait cent ans de procédure pour que je touche l'intégralité de mes droits 2023-2024.

Quand un débiteur n'est pas solvable sur le moment, le traitement des créances se fait - si j'ai bien compris - dans un ordre de priorité où les débiteurs de plus haut rang (je l'exprime de façon un peu caricaturale, mais c'est pour désigner l’État, les caisses de cotisations sociales, éventuellement les banques, etc.) sont payés les premiers, et les autres débiteurs sont payés par la suite, s'il reste des fonds...

Quand, en plus, il y a à régler les responsabilités juridiques respectives d'une société et de son gérant, ça prend beaucoup de temps, surtout si les uns et les autres visent à épuiser les différentes étapes (première instance, appel, etc.). Sans compter les éventuelles manœuvres dilatoires des défendeurs.

Outre les pertes financières, je pense pouvoir dire que je comprends le poids psychologique de ces démarches et des déceptions face à certaines décisions de justice.