Les Salons de La Cour

Oswald a écrit : ↑02 déc. 2024, 19:35 "Définir les priorités.
Pas d'hésitation.
Pas de certitude.
Pas d'amis.
Pas d'ennemis.
Pas de morale.
Les priorités traitées l'une après l'autre.
Les priorités seules importent."

C'est dans quoi ?

Usher a écrit : ↑04 déc. 2024, 15:25
Cuchulain a écrit : ↑04 déc. 2024, 15:05 Mon éditeur traine des pieds et je commencé à m'impatienter sérieusement. Le spasme de furie n'est pas loin...
C'est une pathologie courante chez les auteurs au contact des éditeurs. Une maladie professionnelle, en quelque sorte…

Mais tellement...
J'ai récemment eu un texte enfin publié, mais écrit en 2019.

Caracalla a écrit : ↑04 déc. 2024, 15:32
Oswald a écrit : ↑02 déc. 2024, 19:35 "Définir les priorités.
Pas d'hésitation.
Pas de certitude.
Pas d'amis.
Pas d'ennemis.
Pas de morale.
Les priorités traitées l'une après l'autre.
Les priorités seules importent."
C'est dans quoi ?

"Mauvaise donne", in Janua vera.

C'est la première année que mon fils, autiste, a des difficultés dans ses études. Il a fini le collège en trombe avec d'excellents résultats couronnés par une mention TB. La seconde, le changement d'établissement, ses difficultés d'adaptation ont plombé ses résultats. Rien de grave, mais il y a un mais. Un prof, responsable de niveau, ayant l'empathie d'une chausse-trape lors du siège d'Alésia, l'a démonté psychologiquement, l'a rabaissé en lui disant qu'il serait incapable de faire des études supérieures, que ses projets de devenir archéologues étaient illusoires qu'il n'avait que faire de son autisme et j'en passe. Bref... Heureusement qu'il est bien entouré ! Notamment par sa pédopsychiatre.

Aïe… Bon, il y a hélas des enseignants peu pédagogues… Mais c'est mal tombé qu'il s'agisse d'un responsable de niveau, en effet.

En revanche, affirmer à un élève de seconde qu'il sera incapable de faire des études supérieures, c'est se prendre pour Mme Irma. Dans ma carrière, je me souviens d'élèves désespérés et/ou désespérants qui ont très bien réussi dans le supérieur.
Même si devenir archéologue n'est pas une sinécure, c'est tout à fait absurde de condamner si tôt un tel projet. Les voies d'accès au métier sont multiples. (Doctorat, concours dans la fonction territoriale, dossier et entretien pour entrer à l'INRAP, même si dans tous les cas, mieux vaut avoir un solide bagage.)

Oui et pour le coup il doit se sentir un peu isolé parce que la majorité des enseignants entourant mon fils sont eux plutôt optimistes et confiants. Je crois surtout qu'il ne crois pas que mon fils soit réellement autiste parce qu'il a la faculté de "compenser". Ce qui l'épuise d'ailleurs. Pourtant j'ai fourni le diagnostique d'un médecin psychiatre, le fameux test ADOS (où mon fils "score de ouf" selon les propos de la pédopsy

) C'est quand même pas test facebook ou que sais-je.

Malheureusement, un certain nombre de collègues ont des difficultés à prendre en compte des recommandations médicales. J'ai le cas au quotidien alors que je suis dans un dispositif Ulis. Le pire, c'est un collègue dont le propre fils est dys et qui ne parvient pas à comprendre...
Et comme le dit Usher, être aussi affirmatif sur l'avenir d'un élèves, c'est vraiment débile. J'ai vu plein de gamins se transformer en 3 ans et défier tous les pronostics !

On peut aussi, bien sûr trouver un tas de gens qui ont été des échecs scolaires et pour autant ont parfaitement réussi après. Ton fils n'a encore fermé aucune porte !

Pour abonder dans le sens des autres obéroniens, l'ancien élève que je suis, qui passait d'avertissement de travail en avertissement de travail s'en tire bien au niveau professionnel.

A contrario, j'ai vu beaucoup de bons élèves s'écrouler totalement à l'université, en écoles ou à leur arrivé dans le monde du travail. Pour différente raison : pression parentale qui s'affaiblit, inadaptation à un nouvel environnement, etc. Dans le monde de l'entreprise souvent volonté d'avoir 20/20 plutôt que de répondre au besoin client sur le fond et mauvais arbitrage coût/bénéfice. L'essentiel, c'est qu'il trouve ce qui l'intéresse et conserve une bonne capacité d'apprentissage. S'il est sûr de son choix (certains ont très tôt des vocations), lui indiquer ce dont il a besoin pour réussir et mettre à disposition ce qu'il faut. Après tu ne seras jamais à l'abri que les investissements faits soient à "jeter à la poubelle" quand il se reconvertira en boulanger

C'est désormais public : les Moutons électriques déposent le bilan. Ils communiquent sur ce sujet sur leur blog et sur les réseaux sociaux – avec une version des faits tout à fait romancée, d'ailleurs…
Voilà des mois, sinon plus, que l'issue était inévitable. Ils me doivent une somme astronomique, dont je récupérerai un faible pourcentage après liquidation. Commentaire de mon avocat après que je lui ai exposé mon cas et communiqué les chiffres de mes relevés de vente impayés : "Comment ont-ils pu perdre autant d'argent ?"
Heureusement, j'ai vu arriver le naufrage d'assez loin. J'ai négocié plusieurs délégations de paiement qui m'ont permis de sauver une part importante de mes recettes sur les droits dérivés et je reste financièrement à flot. J'ai également obtenu la restitution de mes droits et je suis en train de finaliser la reprise de tout mon fonds (excepté le petit recueil des Miscellanées) par un grand éditeur. Ce qui m'inquiétait le plus, l'an dernier, était la possible interruption du cycle Rois du monde : si aucun éditeur ne republiait les premiers volumes du cycle, la suite était vouée à l'abandon. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas.

Mais je viens de passer une année assez éprouvante et j'aurai perdu pas mal de plumes dans cette histoire.

Bon courage à toi. Bien content qu'un grand éditeur reprenne tout ton travail.

Usher a écrit : ↑13 janv. 2025, 11:47Mais je viens de passer une année assez éprouvante et j'aurai perdu pas mal de plumes dans cette histoire.

Désolé d'apprendre cela.
Le souci des dépôts de bilans, c'est - pour autant que je sache - l'ordre dans lequel les créanciers sont payés ; l’État et les organismes sociaux étant payés en premier, il reste, souvent, peu ou pas d'argent pour payer les autres créanciers.

D'un autre côté, je suis content - pour toi - d'apprendre que ton fonds n'est pas perdu corps et biens dans le naufrage des "Moutons électrocutés".

Ils me doivent une somme astronomique, dont je récupérerai un faible pourcentage après liquidation.

La rage, bon sang.
Et comme dit ton avocat, comment peut-on planter une maison d'édition au catalogue de laquelle tu figures ? Ça me dépasse.

Bon perso, ils me doivent 300 € mais je ne compte pas vraiment les toucher un jour...

Usher a écrit : ↑13 janv. 2025, 11:47 C'est désormais public : les Moutons électriques déposent le bilan. Ils communiquent sur ce sujet sur leur blog et sur les réseaux sociaux – avec une version des faits tout à fait romancée, d'ailleurs…
Voilà des mois, sinon plus, que l'issue était inévitable. Ils me doivent une somme astronomique, dont je récupérerai un faible pourcentage après liquidation. Commentaire de mon avocat après que je lui ai exposé mon cas et communiqué les chiffres de mes relevés de vente impayés : "Comment ont-ils pu perdre autant d'argent ?"
Heureusement, j'ai vu arriver le naufrage d'assez loin. J'ai négocié plusieurs délégations de paiement qui m'ont permis de sauver une part importante de mes recettes sur les droits dérivés et je reste financièrement à flot. J'ai également obtenu la restitution de mes droits et je suis en train de finaliser la reprise de tout mon fonds (excepté le petit recueil des Miscellanées) par un grand éditeur. Ce qui m'inquiétait le plus, l'an dernier, était la possible interruption du cycle Rois du monde : si aucun éditeur ne republiait les premiers volumes du cycle, la suite était vouée à l'abandon. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas.

Mais je viens de passer une année assez éprouvante et j'aurai perdu pas mal de plumes dans cette histoire.

Est-ce que ça signifie que le nouvel éditeur pourra aussi rééditer les anciens titres ?

Usher a écrit : ↑13 janv. 2025, 11:47 C'est désormais public : les Moutons électriques déposent le bilan. Ils communiquent sur ce sujet sur leur blog et sur les réseaux sociaux – avec une version des faits tout à fait romancée, d'ailleurs…
Voilà des mois, sinon plus, que l'issue était inévitable. Ils me doivent une somme astronomique, dont je récupérerai un faible pourcentage après liquidation. Commentaire de mon avocat après que je lui ai exposé mon cas et communiqué les chiffres de mes relevés de vente impayés : "Comment ont-ils pu perdre autant d'argent ?"
Heureusement, j'ai vu arriver le naufrage d'assez loin. J'ai négocié plusieurs délégations de paiement qui m'ont permis de sauver une part importante de mes recettes sur les droits dérivés et je reste financièrement à flot. J'ai également obtenu la restitution de mes droits et je suis en train de finaliser la reprise de tout mon fonds (excepté le petit recueil des Miscellanées) par un grand éditeur. Ce qui m'inquiétait le plus, l'an dernier, était la possible interruption du cycle Rois du monde : si aucun éditeur ne republiait les premiers volumes du cycle, la suite était vouée à l'abandon. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas.

Mais je viens de passer une année assez éprouvante et j'aurai perdu pas mal de plumes dans cette histoire.

Houlà, j'ai faillis faire une crise cardiaque en lisant la première partie de ce post. S'il-te-plait, la prochaine fois que tu nous annonces une nouvelle comme ça (j'espère que ça n'arrivera pas), inverse le début et la fin

Soulagé qu'un éditeur plus sérieux reprenne l'affaire (le Vieux Royaume aussi?)

Les Salons de La Cour

Je ne suis pas content car…

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