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« Répondre #1 le: 14Août, 2011, 22:14:48 » |
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Le chevalier à tête de bouc, un conte moral
L’action se passe chez le margrave Marius, vassal des PJ. Sa cour est un exemple de mauvais vassal. Ses officiers sont menteurs, voleurs, injustes, querelleurs et vaniteux. Sa fille unique est boudeuse, désagréable, grasse et garce, la moitié du visage ainsi que sa main droite sont mangées par une tâche de vin. Cette cour va devenir une cour vertueuse après l’apparition d’un étrange chevalier à tête de bouc. Les PJ vont voir cette cour évoluer lors des différentes fêtes de l’année.
Chrisostome source et solution au mal Il y a longtemps à la cour de Marius, siégeait un des plus grands héros au monde, un chevalier courageux, beau et courtois. Toujours à la quête d’exploit. Il aime et épouse Dame Suzanne et lui fit un enfant : Christelle. Il ne se satisfait pas longtemps de ce bonheur conjugal. Il repart à l’aventure. Suzanne se sent délaissée. La rupture entre les deux époux se fait quand Chrisostome revient avec deux enfants jumeaux : Christophe et Christian. Il les a eu d‘une aventure extra-conjugal mais la mère est morte en couche. Suzanne haït ses deux beaux-fils et quelque chose est cassé entre elle et son époux. Celui-ci se sentant de moins en moins le bienvenu chez lui il se lance dans des quêtes de plus en plus longues et de plus en plus loin pour finalement devenir un chevalier errant. Depuis sa fille Christelle a épousée Marius et lui a donnée une fille Marianne. Malheureusement son visage est déformé par une tâche de vin. Beaucoup la considère comme laide. Elle est adolescente et elle se considère comme un monstre. Elle n’aime personne et surtout pas elle-même. Elle n’essaye pas de donner une bonne image d’elle, elle est devenue grosse et aigrie. L’année dernière Chrisostome est passé à la cour de Marius pour savoir ce que sont devenus les siens et il a constaté que son absence leur a été très néfaste. Il décide de remédier à cela. Il se mets en quête d’un nain qu’il avait délivré d’un géant et lui demande de l’aider à pouvoir retourner à la cour de Marius sans être reconnu. Le nain lui fait un don étrange, de midi à minuit, il a la tête et la jambes d’un bouc ; de minuit à midi il reprend son vrai visage.
Tournois de l’ascension A l’ascension, Marius organise un tournois auxquels les personnages sont invités. Ils doivent aller à ce tournois, en effet, si Marius n’est pas particulièrement frondeur, il n’obéit que de mauvaise grâce à ses devoirs. Qu’on lui demande des vivres, des hommes ou de l’or, ceux-ci n’arrivent que lentement, en retard et rarement de qualité. Il se révèle aussi incapable de résoudre les problèmes de brigandages sur ses terres. Les personnages ne peuvent négliger un tel vassal, trop prompte à trahir en cas de difficulté. Pour mettre au pas ce genre de seigneur, la solution est d’unir la ligné du baron à celle du seigneur ou à l’un de ses fidèles. Le vassal est plus facilement surveillé et plus enclin à aider son seigneur. Cela tombe bien, Marius a une fille nubile Marianne.
Arrivé à sa cour, ils se rendent compte que c’est un homme faible qui est obligé de tergiverser entre Dame Suzanne, sa belle mère, une femme sévère partisane de solutions dures et ses officiers le maréchal Christophe et le sénéchal Christian, qui ont une vision très pragmatique qui parlent en coût, en risque. S’ils s’interrogent, ils comprendront que Dame Suzanne était l’épouse de Chrisostome et que les officiers sont ses beaux-fils, entre eux il n’y a que haine, mépris et discorde. Marianne, elle est une jeune femme, manquant de grâce mais pas de graisse. Si on lui parle d’amour, elle comprends tout à fait qu’elle est une monnaie d’échange pour acheter son père et se vexe.
La fête de l'Ascension est l’occasion d’un tournois. A ce tournois se présente un homme à tête de bouc. Il fait mille prodiges, désarçonne chevaliers après chevalier sans jamais être touché, il vainc entre autre Christian. Pour le féliciter de ses exploits Marius le déclare champion du tournois. Ce qui ne plaît guère à Christophe qui le défie en combat singulier. Le lendemain, le chevalier arrive avec cinq heures de retard, à midi, pour son combat. Il affronte Christophe. Le chevalier à tête de bouc semble peu enclin à frapper son adversaire. Le combat est très long, il se poursuit jusqu’après le coucher du soleil. A ce moment il est ajournée au lendemain. Le combat du lendemain est beaucoup plus bref, le chevalier donne un coup à la gorge du maréchal. Celui-ci est gravement blessé : il a les cordes vocales tranchées.
Ainsi se termine le tournois
La chasse de Pentecôte A la pentecôte, Suzanne demande l’aide des personnages (ou leur permissions si vous ne voulez pas les faire combattre) de partir chasser des brigands. En effet, après le tournois, l’homme à te de bouc, s’est proposé de se mettre au service de Marius. Il lui a raconté que des fées lui avait joué un fort vilain tour. Il lui demande comment prouver au margrave que c’est un homme loyal et courageux. Suzanne lui propose donc d’éliminer les brigands qui infestent la région. Pour cela il risque de passer sur les terres des PJ, Suzanne demande donc l’autorisation (et propose aux PJ de se joindre à cette chasse). Elle a réussi à convaincre Marius de lui fournir des chevaliers pour cela. Christian s’est dédouané, en effet, il est complice des brigands. Avec Christophe, ils indiquent aux brigands quand des riches marchands passent, quand des églises sont mal protégés et quand des chevaliers les recherchent. Christophe n’ayant plus de voie n’a pas été capable de se trouver d’excuses, il va être obligé d’attaquer ses anciens complices. Il les attaquera avec d’autant plus de rage qu’il a peur que ceux-ci le dénonce. La chasse est difficile mais couronnée de succès. Le chevalier à tête de bouc se couvre d’honneurs. Le courge et la combativité de Christophe est saluée.
La saint Jean Pour la messe de la saint -Jean, la cour de Marius, va assister à la cérémonie chez leur suzerain, c’est l’occasion de voir comment elle a évolué.
Le chevalier à tête de bouc est devenu le meilleur paladin de Marius. Il est aussi devenu l’amant de Suzanne, qui a enfin trouvé un vrais héros, un homme courageux, capable de résoudre les problèmes de son seigneur. Tous les soirs ou presque, elle lui jette une échelle de corde afin qu’il la rejoingne. ils s’embrassent tendrement avant de poursuivre leurs étreintes dans son lit. Une fois minuit passé, quand Suzanne est endormie et que Chrisostome a repris visage humain, celui-ci se glisse dans la chambre de sa petite fille : Marianne. Il lui parle des ses exploits, il l’enjoint à prendre soin de sa propre personne, il lui dit qu’elle serait belle, si sa toilette était plus soignée. Il lui apprend à lire et à écrire, les règles de l’héraldique, de l’étiquette. Elle accepte les conseils et l’apprentissage de ce chevalier inconnu mais paisible et ceux-ci lui sont très profitable; elle embellit de jour en jour. Ses manières et sa taille s’affinent. Elle devient séduisante. Sa tâche de vin ne ne l’aide pas, mais elle ne l’enlaidit pas. De son côté Christophe est désormais vu comme une preux. Suzanne ne le méprise plus. à ses yeux c’est un vrai chevalier. Il ne sait pas quoi faire de sa nouvelle notoriété et réputation. Ayant trahis les brigands il n’est plus aussi riche qu’avant et ne peut se payer les largesses des autres chevaliers de Marius. Il revêt donc, un peu à conrtre-coeur ce nouvel habit de preux. Christian est délaissé, il n’arrive plus à acheter les largesses des autres chevaliers, mais comme il n’a pas l’aura de son frère, il se trouve de plus en plus isolé.
Le jugement de l’Assomption Les PJ entendent parler d’un incident à la cour de Marius. une sombre affaire : un chambellan est persuadé d’avoir vu l’un des frères la nuit dans la chambre de Marianne.
Entre temps Christophe a assumé son nouveau rôle de preux. Il a compris les avantages de rester dans sa condition de chevalier et qu’il avait beaucoup plus à gagner en faisant respecter l’ordre plutôt qu’en s'acoquinant avec des brigands. Il s’est donc lancé dans une campagne contre les hors-la-loi. De son coté Marianne est tombée amoureuse de son bienfaiteur. Elle lui fit par de son amour. Chrisostome ne peut pas aimer sa petite-fille, il refusa plusieurs fois ses avances, mais la chair est faible et il succomba à ses charmes. Après ça il lui dit qu’il ne pourrait jamais l’épouser.
Un soir un chambellan les vit ensemble. Il ne connaît pas Chrisostome, il est donc persuadé d’avoir vu Christian ou Christophe. Marius ne sait pas quoi faire. Aux PJ de juger. L’affaire est compliquée : si Marianne s’est bien offerte à un chevalier, elle doit l’épouser. Mais elle ne peut pas épouser un de ses oncles. Si elle s’est offerte à un manant ou si personne ne veut l’épouser, elle doit être brûlée vive à moins qu’un chevalier ne soit disposé à prendre sa défense. D’ailleurs quel oncle, l’aurait courtisé ? Christophe est maintenant auréolé de vertu tout le monde croit donc que c’est Christian. Mais comment en être sûr ? Il est prêt à jurer sur les évangiles et des reliques qu’il est innocent. Si on le presse trop, il pleure, gémit, accuse son frère et dans un élan de désespoir se tranche les cordes vocales. Après tant d’année de félonie, il est accusé d’un crime qu’il n’a pas commit. Comment interroger Christophe, un muet analphabète ? Personnages Chrisostome / le chevalier à tête de bouc
Christian (et Christophe pour la première rencontre)
Marius
Suzanne
Marianne
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